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C’était un bien petit seigneur que le roi de France des premières générations capétiennes en face du puissant Empereur romain de nation germanique, héritier de Charlemagne, successeur des Césars, « moitié de Dieu », et qui prétendait à la suzeraineté de tout le monde chrétien. Il y eut un siècle où cette prétention faillit devenir une réalité, où l’on crut que le Saint-Empire dominerait la chrétienté tout entière. Jusqu’alors la |
C’était un bien petit seigneur que le roi de France des premières générations capétiennes en face du puissant Empereur romain de nation germanique, héritier de Charlemagne, successeur des Césars, « moitié de Dieu », et qui prétendait à la suzeraineté de tout le monde chrétien. Il y eut un siècle où cette prétention faillit devenir une réalité, où l’on crut que le Saint-Empire dominerait la chrétienté tout entière. Jusqu’alors la |