« La Fille du régiment » : différence entre les versions

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LES MÊMES, puis TONIO, LES SOLDATS.
 
:::''FINALE.''
{{réplique|TOUS.}}
::Mais, ô ciel ! quel bruit ! quels éclats !
 
{{réplique|TONIO}}{{didascalie|, paraissant, aux soldats.}}
:::Suivez-moi ! suivez-moi !
 
{{réplique|LES INVITÉS}}{{didascalie|, avec effroi.}}
:::D’ou viennent ces soldats ?
 
{{réplique|CHŒUR DES SOLDATS.}}
:::Au secours de notre fille,
:::Nous accourons tous ici,
:::Oui, nous sommes sa famille,
:::Et nous serons son appui.
:::Mon enfant, sèche tes larmes,
:::Plus de crainte et plus d’alarmes,
:::Mon enfant, non, plus d’effroi ;
:::Nous voici tout près de toi,
 
{{réplique|TONIO}}{{didascalie|, montrant Marie.}}
:Ils viennent la sauver… car on la sacrifie ;
:On voudrait nous ravir le bonheur et la vie ;
:::Et d’un mariage odieux
:::Lui faire, ici, serrer les nœuds.
 
{{réplique|LES SOLDATS}}{{didascalie|, avec force.}}
::::Jamais ! jamais !
 
{{réplique|LES INVITÉS.}}
::Expliquez-vous !…
 
{{réplique|TONIO.}}
:::::Je ne dois plus me taire…
 
{{réplique|LES SOLDATS.}}
:::Marie était la vivandière,
:::Et la fille du régiment !
 
{{réplique|LES INVITÉS.}}
:::Une fille de régiment !
 
{{réplique|SULPICE.}}
:::Tout est connu maintenant !
 
{{réplique|MARIE}}{{didascalie|, s’avançant.}}
::Quand le destin, au milieu de la guerre,
:::Enfant me jeta dans leurs bras,
:::Ils ont recueilli ma misère,
:::Ils ont guidé mes premiers pas !
:::Ils ont pris soin de mon enfance…
:::Ah ! mon cœur pourrait-il jamais
:::Oublier sa reconnaissance…
:::Quand j’existe par leurs bienfaits !
 
{{réplique|LES INVITÉS}}{{didascalie|, se rapprochant d’elle.}}
::::Au fait, elle est charmante !
::::Ce noble aveu, vraiment,
::::Prouve une âme excellente,
::::Et mon cœur le comprend !
 
{{réplique|LA DUCHESSE}}{{didascalie|, à Marie, avec bonté.}}
:Oublions le passé… signons, ma chère enfant !
 
{{réplique|TONIO}}{{didascalie|, regardant Marie qui prend, la plume.}}
::Marie, elle consent !
 
{{réplique|LA MARQUISE}}{{didascalie|, à part.}}
:::O ciel ! tant de douleur ;
::Et c’est pour moi… si soumise et si bonne,
{{didascalie|(Courant à Marie qui va signer.)}}
:Arrêtez ! arrêtez ! l’époux que je lui donne,
::Ah ! c’est l’époux que son cœur a choisi…
::Et cet époux… cet époux… le voici !
 
{{réplique|SULPICE}}{{didascalie|, avec transport montrant ta Marquise.}}
::C’est bien, morbleu ! j’ crois que si j’osais,
:::Pour ce trait-la, j’ l’embrasserais !
 
{{réplique|LA DUCHESSE, et LES INVITÉS.}}
:::Quel affront ! et quelle insolence.
 
{{didascalie|(La Duchesse et tes invités sortent.)}}
 
{{réplique|CHŒUR GÉNÉRAL.}}
::::Salut à la France !
::::A ses beaux jours !
::::A l’espérance
::::{|
A leur samours !
| rowspan="2" | A
///
| nos
| rowspan="2" | amours !
|-
| leurs
|}
 
 
{{didascalie|FIN.}}