« Stances à Thaliarque » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Page créée avec « {{Titre| Stances à Thaliarque | Auteur:Eugène Hugo | 1820 | }} <poem> Laisse là les chagrins d'une vaine prudence Thaliarque, et n'en crois qu'à ton joyeux dés... » |
|||
Ligne 1 :
{{TextQuality|100%}}
{{Titre| Stances à Thaliarque | [[Auteur :Eugène Hugo|Eugène Hugo]] | 1820 |
<poem>
Laisse là les chagrins
Thaliarque, et
Le présent est pour le plaisir.
Et l’avenir pour
Le présent est à toi,
Ne les outrage pas en
Jouis de leurs bienfaits, crois en leur indulgence ;
Et contente-toi
Celui-là seul, mortel, comprend sa destinée.
Qui, tout le long du jour, assis en un festin.
Jouit gaîment de sa journée
Sans nul souci du lendemain.
Vois ce stoïcien, malheureux
Il nous regarde, armé
Il nous insulte
Et se détourne en soupirant.
Te verrons-nous toujours, avec un soin frivole.
Épargner ces trésors par ton père amassés ?
Lycus, quoi ! crains-tu donc
Pour payer ta dernière obole ?
Buvons, rions, chantons, soyons des fous heureux !
Vienne, ridant nos fronts joyeux.
Nous condamner à la sagesse.
Pour moi, toujours fidèle au doux dieu des chansons.
Je veux de la mort même égayer
Et parer en riant de mes derniers festons
Sa faux sur ma tête levée.
|