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{{Note latérale gauche|{{sc|Chap.<br />xlvi}}.}}Quoy que la coloquinte soit ennemie des intestins , & qu’il semble qu’elle doive estre contraire à ce mal qui y a son siege , neantmoins estant preparée de la sorte, sa qualité acre & veneneuse est temperée par l’huile , & se peut donner avec seureté, parciculierement dans le bouillon de trippes ou de testes de mouton. |
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neancmoinseftant préparée de la forte, fa qualité acre &: veneneuse est temperée par l’huile , & se peut donner avec- (cureté, |
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parciculicrcment dans le bouillon de trippes ou de ceflesdc mou. |
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Cette huile peut servir à purger les Chevaux qui ont beaucoup souffert de fatigues , qui sans aucune incommodité apparente ne peuvent engraisser , quoy qu’ils mangent beaucoup. |
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foufFcrt de fatigues , qui fans aucune incommodité apparente ne |
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peuvent engraillèr , quoy qu’ils mangent beaucoup. |
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{{Note latérale gauche|CHAP.<br />XLVII.}}{{Lettrine|L|3}}A quatriéme espece de Tranchées est causée par les vers , qui s’attachent aux parois de l’estomach & aux gros boyaux, qui causent de si grandes douleurs aux Chevaux qu’ils en font des |
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actions de desespoir, & se laissent choir à terre, y restans sans mouvement comme s’ils estoient morts. |
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qui causent de fi grandes douleurs aux Chevaux qu’ils en font des |
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adions de defefpoir, & fe laifl’enc choir à terre, y reftans fans |
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mouvement comme s’ils eftoient morts. |
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Ces vers qui donnent des tranchées |
Ces vers qui donnent des tranchées sont pour l’ordinaire larges , gros & courts comme de petites féves, de couleur rougeâtre ; il y en a qui sont longs & blancs , pointus par les deux bouts , mais ces derniers ne sont pas si méchans que les premiers, & causent peu souvent des tranchées. Ces petits vers rongent souvent les boyaux & les percent, c’est d’où procedent ces douleurs insupportables. Il faut bien remarquer que c’est des premiers vers que j’ay dit, que vient tout le mal, & mesme qui percent l’estomac , & font mourir les Chevaux. |
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bouts ,4Tiais ces derniers ne font pas fi méchans queles premiers,. |
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& caufent peu fouvcnt des tranchées. Ces petits vers rongent souvent les boyaux Aies percent, c’est d’où procèdent ces douleurs |
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infupportables. 11 faut bien remarquer que c’est des premiers vers |
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que j’ay dit, que vient tout le mal, & mcfme qui percent l’estomac , & font mourir les Chevaux. |
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On connoist que les Chevaux ont des vers qui causent les tranchées, lorsqu’on en trouve de temps en temps parmy la fiente ; mais les rouges sont assez mal-aisez à discerner , estans prefque de la mesme couleur que la fiente : On s’apperçoit aussi lors que les douleurs pressent les Chevaux , qu’ils se mordent les flancs , & emportent souvent la pièce du cuir comme s’ils estoient enragez ; ensuitte ils se regardent les flancs, & suent par tout le corps , dans leur accez ils se jettent par terre, se levent & se débattent. |
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On connoift queles Chevaux ont des vers quicaufent les tranchées, lorsqu’on en trouve de temps en temps parmy la fiente j |
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mais les rouges font assez mal-aifcz à difcerner , eftans prefque |
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de la mefme couleur que la fiente : On s’apperçoit aussi lors |
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que les douleurs prefient les Chevaux , qu’ils se mordent les |
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flancs , & emportent (ouvent la pièce du cuir comme s’ils eftoient |
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enragez j enfui tte ils fe regardent les flancs, &: fucnt par tout le |
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corps , dans leur accez ils fejettent par terre, fe lèvent & (e débattent. |
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Je ne parleray point icy de |
Je ne parleray point icy de plusieurs sortes de vers ausquels les Chevaux sont sujets , j’en feray un Chapitre particulier , ne m’attachant icy qu’à expliquer ce qui concerne les tranchées. |
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Chevaux font fujets , j’en feray un Chapitre particulier , ne m*ar« |
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tachanticy qu’à expliquer ce qui concerne les tranchées. |
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Quand un Cheval est tourmenté des vers, il faut mêler une |
Quand un Cheval est tourmenté des vers, il faut mêler une demie once de sublime doux avec une once & demie de theriacque vieille, & du tout former trois pilulles qu’on luy fera avaller |
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demie once de (ubiimc doux avec une once & demie de theriacque vieille, & du tout former trois pilulles qu’on luy fera avaller |