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Toute la nuit j’ai dormi, d’un sommeil reposant. Les
28 Est.
canons boches ont tiré sur notre tranchée, ils nous ont
blessé un homme, et je n’ai rien entendu, tant était profond
mon sommeil. C’est un métier terrible que celui-ci.


Tro’noz em es kouslzet, l-: ousket huek. Tennet en des
er luanolieu laoch ar lïor hlê-cliùenn, un den ou des gouliet
d’eml :›, lma nêtra n’em es mé kleùez, sord ponnér e oé me
hun. Ur vichér iskis é honnan.

l/le faotred e zo Kernéiz oll. Tucl a galon, labourer ion
start. Ur joé é d’ein bout clšgouélaet é touez mem bredér
a Vreiz-lzél, e lxellan l<onz brelioneg clolité bamdé. Hiriù
e ùélan, get men deulegad-mé, nen dé ket geu er pela e
lavarer anehé dré er Bed oll. Kaorecl int, me faotred,
guir vilaion d’er varliegion-liont e leské bro lza tud, e saillê
ar ou jao lmag iê de verùel d’er Groêziadeg.
Vad en des gzoeit er brezêl d’er Vreiziz. E lélu ou
bout méli ag ou crin, ou’ienn e saùant plorn hiriù. Balhdér
er ouen, oeit de gouslaet l<ant-uigent vlê zo ê bé er Cliouan
28 Août.

* Toute la nuit fai dormi, d’un sommeil reposant Les
canons boches ont tiré sur notre tranchée, ils nous ont
blessé un homme, et je n’ai rien entendu, rant était profond
mon sommeil. C’est un métier’terrible que celui-ci.
Mes hommes sont tous Cornouaillais. Gens de cœur,
Mes hommes sont tous Cornouaillais. Gens de cœur,
travailleurs solides. C’est une joie pour moi que de me
travailleurs solides. C’est une joie pour moi que de me
trouver au milieu de mes frères de Basse-Bretagne, à qui
trouver au milieu de mes frères de Basse-Bretagne, à qui
je puis parler breton tous les jours. Aujourd’l’1ui, je vois de
je puis parler breton tous les jours. Aujourd’hui, je vois de
mes propres yeux que ce n’est pas mensonge ce qu’on en
mes propres yeux que ce n’est pas mensonge ce qu’on en
dir dans tout l’univers. Ce sont des géants, mes hommes,
dit dans tout l’univers. Ce sont des géants, mes hommes,
vrais fils de ces chevaliers qui abandonnaient pays et
vrais fils de ces chevaliers qui abandonnaient pays et
famille, sauraient sur un cheval et allaient mourir à la
famille, sautaient sur un cheval et allaient mourir à la
Croisade.
Croisade.


" *La guer*re’a faiïdú “bien aux Bretons. Au lieu (l’àVolf
La guerre a fait du bien aux Bretons. Au lieu d’avoir
honte de leur origine, ils lèvent fièrement la tête aujourd’hui.
honte de leur origine, ils lèvent fièrement la tête aujourd’hui.
Liorgueil de la race, qui s°êtait endormi il y a cent-vingt
L’orgueil de la race, qui s’était endormi il y a cent-vingt
ans dans la tombe du dernier Cliouan, s’est réveillé å la
ans dans la tombe du dernier Chouan, s’est réveillé à la