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« Page:Hugo - Actes et paroles - volume 1.djvu/185 » : différence entre les versions

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== V POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET CONTRE L’ÉTAT DE SIÈGE<ref> L’état de siège fut levé le lendemain de ce discours.</ref> ==
== V<br>'''POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE'''{{taille|ET<br>CONTRE L’ÉTAT DE SIÈGE|85}}<ref>L’état de siège fut levé le lendemain de ce discours.</ref> ==




11 octobre 1848.
{{c|{{taille|11 octobre 1848.|85}}}}


Si je monte à la tribune, malgré l’heure avancée, malgré les signes
Si je monte à la tribune, malgré l’heure avancée, malgré les signes
d’impatience d’une partie de l’assemblée ( Non ! non ! Parlez !), c’est
d’impatience d’une partie de l’assemblée (''Non ! non ! Parlez !''), c’est
que je ne puis croire que, dans l’opinion de l’assemblée, la question
que je ne puis croire que, dans l’opinion de l’assemblée, la question
soit jugée. ( Non ! elle ne l’est pas !) En outre, l’assemblée
soit jugée. (''Non ! elle ne l’est pas !'') En outre, l’assemblée
considérera le petit nombre d’orateurs qui soutiennent en ce moment la
considérera le petit nombre d’orateurs qui soutiennent en ce moment la
liberté de la presse, et je ne doute pas que ces orateurs ne soient
liberté de la presse, et je ne doute pas que ces orateurs ne soient
protégés, dans cette discussion, par ce double respect que ne peuvent
protégés, dans cette discussion, par ce double respect que ne peuvent
manquer d’éveiller, dans une assemblée généreuse, un principe si grand
manquer d’éveiller, dans une assemblée généreuse, un principe si grand
et une minorité si faible. ( Très bien !)
et une minorité si faible. (''Très bien !'')


Je rappellerai à l’honorable ministre de la justice que le comité de
Je rappellerai à l’honorable ministre de la justice que le comité de
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la presse fût ce que j’appelle mise en liberté.
la presse fût ce que j’appelle mise en liberté.


M. ABBATUCCI.-Le comité n’a pas dit cela.
M. {{sc|Abbatucci}}. — Le comité n’a pas dit cela.
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