« La Fille du tambour-major » : différence entre les versions

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Vous me dites cela d’un ton…
 
:::''DUO.''
 
{{réplique|ROBERT.}}
::Tenez, j’aurai de la franchise,
::Demain je pars… il faut, Stella,
::Il faut qu’aujourd’hui je vous dise
:::Ce que je ressens là.
 
:::::''I''
I
::::J’ose vous le dire,
::::Ange radieux,
::::Ah ! je ne respire
::::Que pour vos doux yeux
::::Oui, je vous ai vue,
::::Et depuis ce jour,
::::Mon âme vaincue
::::S’ouvrit à l’amour.
::::J’ose vous le dire,
::::Ange radieux,
::::Ah ! je ne respire
::::Que pour vos doux yeux.
 
{{réplique|STELLA.}}
:Un tel aveu…
 
{{réplique|ROBERT.}}
:::Pardon !… de cet amour funeste
:Je saurai me guérir… bientôt je resterai
:Couché sur quelque champ de bataille — et du reste
:Je ferai pour cela, tout ce que je pourrai…
 
{{réplique|STELLA}}{{didascalie|, avec élan.}}
:Ah ! je vous le défends !
 
{{réplique|ROBERT.}}
:::::Stella ! chère Stella !
:Ai-je bien entendu ce que vous dites là ?
 
{{réplique|STELLA.}}
:::À cet aveu tendre,
:::Je le dis bien bas,
:::Vous devez comprendre
:::Tout mon embarras.
:::Mes lèvres sont closes,
:::Je crains de parler,
:::Car il est des choses
:::Qu’on doit deviner.
 
{{réplique|ROBERT}}{{didascalie|, très ému.}}
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{{réplique|MONTBABOR}}{{didascalie|, qui vient d’entrer, l’appelant.}}
Robert !… Robert !… Eh bien ! qu’est-ce qu’il a, donc le lieutenant ?…
 
===SCÈNE XIII===
STELLA, MONTHAROR.