« La Fille du tambour-major » : différence entre les versions

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Parce que vous m’aimez ?
 
:::''RONDEAU.''
::Ah ! vraiment je le déclare,
::Les parents sont étonnants
::C’est d’une façon bizarre
::Qu’ils adorent leurs enfanta !
 
::On les choie, on les caresse,
::Quand ils sont petits, petits,
::Ce sont trésors de tendresse,
::Et soins jamais ralentis ;
 
::On est, pendant leur enfance,
::Heureux de leur obéir,
::Ils parlent, et l’on devance
::Jusqu’à leur moindre désir !
 
::Pour eux, constamment en peine,
::On les gâte tant qu’on craint
::De leur causer une gêne,
::Ou le plus mince chagrin.
 
::Mais lorsque la jeune fille
::Atteint dix-huit ou vingt ans,
::Elle voit dans sa famille
::Des changements surprenants.
 
::Pour se débarrasser d’elle,
::Dût-on la sacrifier,
::On lui dit : Mademoiselle,
::Vite, il faut vous marier !
 
::Qu’il vous plaise ou non, qu’importe !
::Voilà votre époux, bonsoir !
::Avec lui prenez la porte,
::Au plaisir de vous revoir !
 
::Sans pitié pour ses alarmes,
::On n’écoute pas ses cris,
::On ne veut pas voir ses larmes,
::On lui répond : Obéis !
 
::Avec de tels mariages,
::Qu’advient-il, gens imprudents ?
::C’est que dans tous ces ménages
::On voit beaucoup… d’accidents !
 
::Ah ! vraiment je le déclare,
::Les parents sont étonnants,
::C’est d’une façon bizarre
::Qu’ils adorent leurs enfants
{{réplique|LE DUC.}}
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{{didascalie|Elle sort à la suite de Stella.}}
 
===SCÈNE IV===
LE DUC, BAMBINI.