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couvraient, afin d’ôter à la France la mémoire de ses morts ; et ensuite fondus en sous et centimes, pour acheter de la poudre à canon et de l’absinthe à ses vivants, — par l’esprit de Progrès et de Civilisation dans sa première flamme d’enthousiasme et sa lumière nouvelle, de 1789 à 1800. |
couvraient, afin d’ôter à la France la mémoire de ses morts ; et ensuite fondus en sous et centimes, pour acheter de la poudre à canon et de l’absinthe à ses vivants, — par l’esprit de Progrès et de Civilisation dans sa première flamme d’enthousiasme et sa lumière nouvelle, de 1789 à 1800. |
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Les tombeaux d’enfants, placés chacun d’un côté de l’autel de saint Denis, sont beaucoup plus petits que ceux-ci, quoique d’un plus beau travail. Ceux auprès de qui vous êtes en ce moment sont les deux seuls tombeaux de bronze de ses hommes des grandes époques, qui subsistent en France ! |
Les tombeaux d’enfants, placés chacun d’un côté de l’autel de saint Denis, sont beaucoup plus petits que ceux-ci, quoique d’un plus beau travail. Ceux auprès de qui vous êtes en ce moment sont ''les deux seuls tombeaux de bronze de ses hommes des grandes époques'', qui subsistent en France ! |
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24. Et ce sont les tombes des pasteurs de son peuple, qui pour elle ont élevé le premier temple parfait à son Dieu ; celle de l’évêque Evrard est à votre droite et porte gravée autour de sa bordure cette inscription<ref>Je vole encore à l’abbé Rozé les deux inscriptions avec sa notice introductive sur l’intervention mal inspirée dont elles avaient été l’objet. |
24. Et ce sont les tombes des pasteurs de son peuple, qui pour elle ont élevé le premier temple parfait à son Dieu ; celle de l’évêque Evrard est à votre droite et porte gravée autour de sa bordure cette inscription<ref name=p276>Je vole encore à l’abbé Rozé les deux inscriptions avec sa notice introductive sur l’intervention mal inspirée dont elles avaient été l’objet. |
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<p>« La tombe d’Évrard de Fouilloy (mort en 1222) coulée en bronze en plein relief, était supportée, dès le principe, par des monstres engagés dans une maçonnerie remplissant le dessous du monument, pour indiquer que cet évêque avait posé les fondements de la cathédrale. Un architecte ''malheureusement inspiré''</ref> : |
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« On lit, sur la bordure, l’inscription suivante en beaux caractères du XIIIe siècle: |
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« Qui populum pavit, qui fundameta locavit |
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Huius Structure, cuius fuit urbs data cure |
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Hic redolens nardus, fama requiescit Ewardus, |
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Vir plus afflictis, viduis tutela, relictis |
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Custos, quos poterat recreabat munere ; vbis, |
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Mitib agnus erat, tumidis leo, lima supbis. » |
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« Geoffroy d’Eu (mort en 1237) est représenté comme son prédécesseur en habits épiscopaux, mais le dessous du bronze supporté par des chimères est évidé, ce prélat ayant élevé l’édifice jusqu’aux voûtes, Voici la légende gravée sur la bordure ; |
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»Ecce premunt humile Gaufridi membra cubile. |
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Seu minus aut simile nobis parai omnibus ille ; |
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Quem laurus gemina decoraverat, in medicina |
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Lege qû divina, decuerunt cornua bina ; |
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Clare vir Augensis, quo sedes Ambianensis |
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Crevit in imensis ; in cœlis auctus, Amen, sis. » |
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Tout est à étudier dans ces deux monuments ; tout y est d’un haut intérêt, quant au dessin, à la sculpture, à l’agencement des ornements et des draperies. » |
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En disant au-dessus que Geoffray d’Eu rendit grâces dans la cathédrale pour son achèvement, je voulais dire qu’il avait mis au moins le chœur en état de servir: « Jusqu’aux voûtes », peut signifier ou ne pas signifier que les voûtes étaient terminées. — (Note de l’Auteur.)</ref> : |
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« Celui qui nourrit le peuple, qui posa les fondations de ce |
« Celui qui nourrit le peuple, qui posa les fondations de ce |
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Monument, aux soins de qui la cité fut confiée |
Monument, aux soins de qui la cité fut confiée |
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Un homme compatissant à l’affligé, le protecteur de la veuve, de l’orphelin |
Un homme compatissant à l’affligé, le protecteur de la veuve, de l’orphelin |
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Le gardien. Ceux qu’il pouvait, il les réconfortait de ses dons. |
Le gardien. Ceux qu’il pouvait, il les réconfortait de ses dons. |
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Aux paroles des hommes, |
Aux paroles des hommes, |
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Si douces, un agneau ; si violentes, un lion ; si orgueilleuses, un acier mordant ». |
Si douces, un agneau ; si violentes, un lion ; si orgueilleuses, un acier mordant ». |
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