« La Fille du tambour-major » : différence entre les versions

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{{réplique|LE DUC}}{{didascalie|, courant à Stella.}}
::Ma fille !… elle est vivante !… enfin !
 
{{réplique|ROBERT.}}
::Son père…
 
{{réplique|MONTHABOR.}}
::::Ce vieux parchemin ?
 
{{réplique|STELLA}}{{didascalie|, au duc.}}
::A tous ces braves militaires
::Soyez ici reconnaissant ;
::En bons camarades, en frères,
::Ils ont veillé sur votre enfant !
 
{{réplique|LE DUC}}{{didascalie|, aux soldats avec raideur.}}
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{{réplique|STELLA.}}
:::::''I''
I
::Pour recevoir un régiment,
::J’étais seule en ce vieux couvent
::::Et fort en peine !
::Mais quand je vis ce régiment.
::De mon cœur je bannis viv’ment
::::Un’ crainte vaine !
::Soldats de ce brav’ régiment,
::Vingtièm’ demi-brigade,
::De près, de loin, dès ce moment
::Je suis votr’ petit’ camarade !
::::Ah !
::Désormais pour le régiment
::Qui s’expose aux dangers d’la guerre,
::Chaque soir au Dieu très clément
::Je ferai bien dévotement
::::Ma prière.
:::::''II''
II
::Je demande qu’au régiment
::On se rappelle simplement
::::A la veillée
::Que, servante du régiment,
::Avec lui j’ai passé gaîment
::::Une journée !
::Soldats de ce brav’ régiment,
::::Vingtièm’ demi-brigade,
::N’oubliez pas que dès c’moment
::Je fus votr’ petit’ camarade !
::::Ah !
::En échang’, pour le régiment
::Qui s’expose aux dangers d’la guerre,
::Tous les soirs au Dieu très clément
::Je ferai bien dévotement
::::Ma prière !
 
{{réplique|LE DUC}}{{didascalie|, à Stella.}}
:::Allons, allons,
::::Dépêchons
::::Et partons !
 
{{réplique|LES PENSIONNAIRES}}{{didascalie|, entourant Stella.}}
:::Petite amie,
:::Jamais n’oublie,
:::En t’éloignant,
:::Ce vieux couvent.
:::Ici personne,
:::Chère mignonne,
:::Crois bien cela,
:::Ne t’oubliera !
 
{{réplique|GRIOLET}}{{didascalie|, à Stella.}}
::Vous partez… Allons, courage !
 
{{réplique|LE DUC}}{{didascalie|, s’interposant.}}
::Oui, c’est bien… elle en aura.
 
{{réplique|ROBERT}}{{didascalie|, de même.}}
::Vous partez… c’est grand dommage
{{réplique|LE DUC}}{{didascalie|, même jeu.}}
::Il se peut… mais laissez-la !
 
{{réplique|MONTBABOR}}{{didascalie|, de même.}}
::Vous partez… moi, ça m’chiffonne.
 
{{réplique|LE DUC}}{{didascalie|, même jeu.}}
::Ça suffit… Allons, c’est bon !
 
{{réplique|ROBERT.}}
::Quittez-nous, puisqu’on l’ordonne.
 
{{réplique|LE DUC.}}
::''Per Bacco !'' laissez-la donc !
 
{{réplique|LES PENSIONHAIRES.}}
:::Petite amie,
:::Jamais n’oublie,
:::::Etc.
 
{{réplique|BOBERT, MONTHABOR, et GHIOLET.}}
::De ce jour passé parmi nous,
:::Souvenez-vous.
 
{{réplique|STELLA.}}
::Oui, je vous le promets, Stella
:::S’en souviendra !
 
{{didascalie|Aux soldats.}}
 
::En vous disant adieu ce soir,
::Amis, je conserve l’espoir
::Qu’un jour nous pourrons nous revoir.
 
{{didascalie|Le duo cherche à l’entraîner, elle lui échappe et redescend près des soldats.}}
 
::Petit Français, gentil Français,
::Viens délivrer notre patrie,
::Par les femmes de l’Italie
::Tu seras bien reçu, tu sais,
:::Gentil Français !
 
{{didascalie|Le duc furieux la saisit par la main et l’entraîne vers le fond pendant la reprise du chœur.}}
{{réplique|CHŒUR.}}
::Petit Français, gentil Français,
:::::Etc.
 
{{didascalie|Les pensionnaires sont rangées à droite, les soldats à gauche forment la haie et portent les armes. Stella, arrivée au fond, se retourne et envoie à tous des baisers. — Tableau.}}