« Bouquets et prières/Jeune homme irrité sur un banc d’école » : différence entre les versions

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Jeune homme irrité sur un banc d'écoled’école,
Dont le coeurcœur encor n'an’a chaud qu'auqu’au soleil,
Vous refusez donc l'encrel’encre et la parole
À celles qui font le foyer vermeil !
Savant, mais aigri par vos lassitudes,
Un peu furieux de nos chants d'oiseauxd’oiseaux,
Vous nous couronnez de railleurs roseaux !
Vous serez plus jeune après vos études :
:::::Quand vous sourirez,
:::::Vous nous comprendrez.
 
Vous portez si haut la férule altière,
Qu'unQu’un géant plierait sous son docte poids.
Vous faites baisser notre humble paupière,
Et nous flagellez à briser nos doigts.
Où prenez-vous donc de si dures armes ?
Qu'ilsQu’ils étaient méchantsméchans vos maîtres latins !
Mais l'amourl’amour viendra : roi de vos destins,
Il vous changera par beaucoup de larmes :
:::::Quand vous pleurerez,
:::::Vous nous comprendrez !
 
Ce beau rêve à deux, vous voudrez l'écrire.l’écrire :
On est éloquent dès qu'onqu’on aime bien ;:
Mais si vous aimez qui ne sait pas lire,
L'amanteL’amante à l'amantl’amant ne répondra rien.
Laissez donc grandir quelque jeune flamme,
Allumant pour vous ses vagues rayons ;
Laissez-lui toucher plumes et crayons ;
L'espritL’esprit, vous verrez, fait du jour à l'âmel’âme :
:::::Quand vous aimerez,
:::::Vous nous comprendrez !
 
</poem>
 
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* méchans: méchants
}}