« La Fille du tambour-major » : différence entre les versions

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{{réplique|CHŒUR DES SOLDATS.}}
::Par an’un’ chaleur aussi forte
::Nous consigner à la porte,
::Vraiment ça n’était pas d’jeu !
::Ici nous pourrons à l’aise,
::Protégés contr’ la fournaise,
::Enfin nous r’poser un peu.
 
{{réplique|MONTHABOR}}{{didascalie|, regardant autour de lui.}}
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Bien gagné ce r’pos d’un moment !
 
:::''COUPLETS.''
:::::''I''
I
:Nous courons tous après la gloire,
:Mais nous somm’s fourbus, harassés,
:Sans avoir à manger ni boire,
:Tantôt rôtis, tantôt glacés !
:Et quand on a brûlé l’étape,
:Le fusil et le sabre en main
:A travers la mitraill’ qui frappe,
:Il faut se frayer un chemin !
:::::Pif ! paf !
:::Plein d’ardeur guerrière !
:::::Pif ! paf !
:::En avant, morbleu !
:::::Pif ! paf !
:::En bon militaire,
:::::Pif ! paf !
:::On s’élance au feu !
 
:::''II''
:Mais quand nous entrons dans un’ ville
:On nous tress’ des couronn’s de fleurs
:Et d’ la façon la plus civile
:Chacun nous reçoit en vainqueurs
:Le mari, qu’un beau zèle enflamme,
:S’en va nous chercher son vin vieux,
:Et pendant ce temps-là sa femme
:En cachett’ nous fait les doux yeux.
:::::Pif ! paf !
:::En amour, en guerre,
Pifl:::::Pif ! paf !
:::En avant, morbleu !
:::::Pif ! paf !
:::En bon militaire,
:::::Pif ! paf !
:::On s’élance au feu !
 
{{réplique|ROBERT}}{{didascalie|, regardant autour de lui}}