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comprenez les actions auxquelles ils se livrent toute la journée |
comprenez les actions auxquelles ils se livrent toute la journée |
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sous vos yeux pour trouver leur subsistance. » |
sous vos yeux pour trouver leur subsistance. » |
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De cette indication |
De cette indication d’un homme raisonnable par excellence |
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j’ai tiré ce corollaire qui m’a été fort utile dans mes voyages : |
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Voulez-vous vous guérir de |
Voulez-vous vous guérir de l’horreur qu’inspire le renégat vendu |
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au pouvoir, qui examine votre passe-port |
au pouvoir, qui examine votre passe-port d’un œil louche, et |
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cherche à vous dire des choses insultantes |
cherche à vous dire des choses insultantes s’il ne peut parvenir |
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à vous vexer plus sérieusement, étudiez la vie de cet homme. |
à vous vexer plus sérieusement, étudiez la vie de cet homme. |
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Vous verrez peut-être |
Vous verrez peut-être qu’abreuvé de mépris, que poursuivi |
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par la crainte du bâton ou du coup de poignard, comme un tyran, |
par la crainte du bâton ou du coup de poignard, comme un tyran, |
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sans avoir le plaisir de commander comme celui-ci, il ne |
sans avoir le plaisir de commander comme celui-ci, il ne |
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cesse de songer à la peur qui le ronge |
cesse de songer à la peur qui le ronge qu’au moment où il peut |
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faire souffrir autrui. Alors, pour un instant, il se sent ''puissant'', |
faire souffrir autrui. Alors, pour un instant, il se sent ''puissant'', |
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et le fer acéré de la crainte cesse de lui piquer les reins. |
et le fer acéré de la crainte cesse de lui piquer les reins. |
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J’avouerai que tout le monde n’est pas exposé à recevoir les |
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insolences |
insolences d’un homme de la police étrangère ; on peut ne pas |
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voyager, ou borner ses courses à |
voyager, ou borner ses courses à l’aimable T***. Mais, depuis |
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que la bataille de Waterloo nous a lancés en France sur le chemin |
que la bataille de Waterloo nous a lancés en France sur le chemin |
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de la liberté, nous sommes fort exposés entre nous à |
de la liberté, nous sommes fort exposés entre nous à l’affreuse |
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et contagieuse maladie de la haine impuissante. |
et contagieuse maladie de la haine impuissante. |
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Au lieu de haïr le petit libraire du bourg voisin qui vend |
Au lieu de haïr le petit libraire du bourg voisin qui vend |
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l’''Almanach populaire'', disais-je à mon ami M. Ranville, appliquez-lui |
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le remède indiqué par le célèbre Cuvier : ''traitez-le'' |
le remède indiqué par le célèbre Cuvier : ''traitez-le'' |
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''comme un insecte''. Cherchez quels sont ses moyens de subsistance |
''comme un insecte''. Cherchez quels sont ses moyens de subsistance ; |
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essayez de deviner ses manières de faire |
essayez de deviner ses manières de faire l’amour. Vous |
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verrez que |
verrez que s’il déclame à tout bout de champ contre la noblesse, |
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c’est tout simplement pour vendre des almanachs populaires ; |
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chaque exemplaire vendu lui rapporte deux sous, et, pour arriver |
chaque exemplaire vendu lui rapporte deux sous, et, pour arriver |
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à son dîner qui lui en coûte trente, il faut |
à son dîner qui lui en coûte trente, il faut qu’il ait vendu |
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almanachs dans sa journée. Vous |
quinze almanachs dans sa journée. Vous n’y songez pas, monsieur |
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Ranville, vous qui avez onze domestiques et six chevaux. |
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Je dirai au petit libraire qui rougit de colère, et regarde son |
Je dirai au petit libraire qui rougit de colère, et regarde son |
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fusil de garde national quand la femme de chambre du château |
fusil de garde national quand la femme de chambre du château |
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lui rapporte les plaisanteries que le brillant Ernest de T*** se per |
lui rapporte les plaisanteries que le brillant Ernest de T*** se {{tiret|per|mettait}} |