« L’Angélus (Maupassant) » : différence entre les versions
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Une minute plus tard, la porte s’ouvrait devant un vieux monsieur qui avait gardé un air frais dans sa belle personne soignée, ses joues claires et ses favoris blancs qui brillaient comme de l’argent.
Il était grand, un peu gros, avec un air fortuné. On l’appelait encore le beau Boutemart. C’était le type du commerçant, de l’industriel normand ayant fait une grosse fortune. Rien n’atteignait sa belle humeur, son inaltérable sang-froid, son absolue confiance en lui. Depuis la guerre, une seule chose
Sa fille courut à lui, les bras ouverts, tandis que le petit Henri lui saisissait une main. Beaucoup de baisers furent échangés.
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