« Page:Daudet - La Belle-Nivernaise, 1886.djvu/107 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
m Phe: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<nowiki />
<nowiki />


Quand on s’était attardé, il fallait revenir bien vite tout du long de la grande avenue, barrée par l’ombre des troncs.
Quand on s’était attardé, il fallait revenir bien vite, tout du long de la grande avenue, barrée par l’ombre des troncs.


Au bout on apercevait dans une éclaircie le mât de la ''Belle-Nivernaise'' et la lueur d’un feu dans le brouillard léger qui montait de la rivière.
Au bout, on apercevait dans une éclaircie le mât de la ''Belle-Nivernaise'', et la lueur d’un feu dans le brouillard léger qui montait de la rivière.




Ligne 10 : Ligne 10 :




C’était la mère Louveau qui cuisinait en plein vent au bord de l’eau, sur un feu de bourrée.
C’était la mère Louveau qui cuisinait, en plein vent au bord de l’eau, sur un feu de bourrée.


Près d’elle, Mimile ébouriffé comme un plumeau, sa chemise crevant les culottes, surveillait amoureusement la marmite.
Près d’elle, Mimile ébouriffé comme un plumeau, sa chemise crevant les culottes, surveillait amoureusement la marmite.