« Le Blason d’après les sceaux du Moyen-Âge » : différence entre les versions

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[[Image:Demay p27b.jpg|thumb|Jean de Rodemack.|200px|center]]
 
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de Jean IV, comte d’Alençon, 1408, — de Guillaume de Dommartin, 1425.
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<div style="text-align:center;">''Des brisures''</div>
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On entend par brisure certaine marque distinctive que les branches cadettes ou collatérales devaient introduire dans le blason de leur famille. Au chef seul de la maison appartenait le droit de porter des armes pleines. La nature de ce travail ne comporte pas une excursion dans le domaine de la science du blason qui est expliquée dans bien des livres. Je me bornerai à montrer, par deux exemples, les brisures s'établissant à l'origine des armoiries<ref>M. A. de Barthélémy en avait fait aussi la remarque, opus laud., page 14.</ref>. Richard de Vernon, 1195, a sur son écu un sautoir ; son fils Richard ajoute au sautoir paternel une pièce particulière nommée lambel. Étienne du Perche porte trois chevrons brisés d'un lambel, tandis que Geoffroi III, comte du Perche, son frère aîné, porte, 1197, les trois chevrons pleins, c'est-à-dire sans brisure.
 
J'ajouterai en terminant, qu'au XIII{{e}} siècle, les fils aînés de la maison de France ne prenaient pas de brisure. Louis, fils aîné de Philippe-Auguste, 1214, Philippe, fils aîné de saint Louis, 1267, portent le semé de fleurs de lys plein.