« Page:Revue des Deux Mondes - 1917 - tome 42.djvu/586 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « PETITS POÈMES ANNIVERSAIRE Oui. Je sais bien que c'est par une aube d'automne Que la mort vous a pris. Mais tout mon cœur s'étonne Au sombre souvenir de ce matin de... » |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<nowiki/> |
|||
PETITS POÈMES |
|||
<br /><br /><br /> |
|||
⚫ | |||
<center>{{t|PETITS POÈMES|200}}</center> |
|||
<br /> |
|||
{{Centré|__________}} |
|||
⚫ | |||
<poem> |
|||
Oui. Je sais bien que c'est par une aube d'automne |
Oui. Je sais bien que c'est par une aube d'automne |
||
Que la mort vous a pris. Mais tout mon cœur s'étonne |
Que la mort vous a pris. Mais tout mon cœur s'étonne |
||
Ligne 7 : | Ligne 19 : | ||
Mêlé pieusement près de votre visage |
Mêlé pieusement près de votre visage |
||
A vos cheveux d'argent l'or pourpré des feuillages ; |
A vos cheveux d'argent l'or pourpré des feuillages ; |
||
Ceux-là dont vous aimiez les arbres entre |
Ceux-là dont vous aimiez les arbres entre tous… |
||
Et nous avons longtemps pleuré tout près de vous. |
Et nous avons longtemps pleuré tout près de vous. |
||
Et cependant, jamais vous n'êtes mort, mon Père! |
Et cependant, jamais vous n'êtes mort, mon Père ! |
||
Vous n'avez pas cessé depuis celte heure amère |
Vous n'avez pas cessé depuis celte heure amère |
||
De chérir votre enfant, de la suivre en tout lieu, |
De chérir votre enfant, de la suivre en tout lieu, |
||
Ligne 15 : | Ligne 28 : | ||
Toujours auprès de moi votre chère présence |
Toujours auprès de moi votre chère présence |
||
M'ordonne en souriant la tendre obéissance |
M'ordonne en souriant la tendre obéissance |
||
À ce que vous aimiez : des poètes aux fleurs. |
|||
Vous êtes là, les jours de joie ou de douleur, |
Vous êtes là, les jours de joie ou de douleur, |
||
Ne ménageant jamais cette large lumière |
Ne ménageant jamais cette large lumière |
||
Dont vous embellissiez les choses coutumières; |
Dont vous embellissiez les choses coutumières ; |
||
Vous êtes là, lorsque lisant un livre ami |
Vous êtes là, lorsque lisant un livre ami |
||
Je sens se réveiller mon esprit endormi; |
Je sens se réveiller mon esprit endormi ; |
||
Vous êtes là le long des promenades douces. |
Vous êtes là le long des promenades douces. |
||
Fumant la pipe longue ou rêvant sur la mousse, |
Fumant la pipe longue ou rêvant sur la mousse, |