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Et l’on a poli de même le mot ''absolu'' qui finit la phrase. Quand vous êtes entré je faisais deux petites réflexions à l’endroit de ce mot d'<i>absolu</i>. La première est que les métaphysiciens montrèrent de tout temps une sensible préférence pour les termes négatifs comme ''non-être'', ''in-tangible'', ''in-conscient''. Ils ne sont jamais si à l’aise que lorsqu’ils s’étendent sur l'<i>in-fini</i> et sur l'<i>in-défini</i>, ou s’attachent à l'<i>in-connaissable</i>. En trois pages de Hegel, prises au hasard, dans sa ''Phénoménologie'', sur vingt-six mots, sujets de phrases considérables, j’ai trouvé dix-neuf termes négatifs pour sept termes affirmatifs, je veux dire sept termes dont le sens ne se trouvait pas détruit à l’avance par quelque

Et l’on a poli de même le mot ''absolu'' qui finit la phrase. Quand vous êtes entré je faisais deux petites réflexions l’endroit de ce mot d'''absolu''. La première est que les métaphysiciens montrèrent de tout temps une sensible préférence pour les termes négatifs comme ''non-être'', ''in-tangible'', ''in-conscient''. Ils ne sont jamais si à l’aise que lorsqu’ils s’étendent sur l'''in-fini'' et sur l'''in-défini'', ou s’attachent l'''in-connaissable''. En trois pages de Hegel, prises au hasard, dans sa ''Phénoménologie'', sur vingt-six mots, sujets de phrases considérables, j’ai trouvé dix-neuf termes négatifs pour sept termes affirmatifs, je veux dire sept termes dont le sens ne se trouvait pas détruit à l’avance par quelque