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434 REVUE PHILOSOPHIQUE |
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manière scientifique, en même temps que l’engagement solennel de |
manière scientifique, en même temps que l’engagement solennel de |
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ne pas les imiter. Mais qu’il nous semble prompt, si telle est sa |
ne pas les imiter. Mais qu’il nous semble prompt, si telle est sa pensée, à mettre lui-même cet engagement en oubli ! Dès les premières |
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sée, à mettre lui-même cet engagement en oubli ! Dès les premières |
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zélé d’une philosophie qui a la prétention de se renfermer dans l’étude |
zélé d’une philosophie qui a la prétention de se renfermer dans l’étude |
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des faits, qu’avec une rare audace il laisse les faits bien loin derrière lui, il abandonne le positivisme lui-même, pour la métaphysique |
des faits, qu’avec une rare audace il laisse les faits bien loin derrière lui, il abandonne le positivisme lui-même, pour la métaphysique |
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Après avoir affirmé en commençant que la vérité absolue est une |
Après avoir affirmé en commençant que la vérité absolue est une |
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chimère et que toute vérité est relative, la page d’après, suivant la |
chimère et que toute vérité est relative, la page d’après, suivant la |
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remarque faite par M. Marion |
remarque faite par M. Marion<ref>''Revue politique et littéraire'', du 24 juillet 1875.</ref> il n’aspire à rien moins qu’à pénétrer d’emblée dans le sein même de l’absolu où il nous faut, non |
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sans peine, tâcher de le suivre. Un des principaux dogmes, on le |
sans peine, tâcher de le suivre. Un des principaux dogmes, on le |
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sait, du positivisme, est l’anéantissement des causes et des substances, et particulièrement de la substance du moi. Pour les positivistes |
sait, du positivisme, est l’anéantissement des causes et des substances, et particulièrement de la substance du moi. Pour les positivistes |
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pure collection et succession de phénomènes. |
pure collection et succession de phénomènes. |
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M |
M. Dumont n’hésite pas, ce dont nous lui savons gré, à se séparer |
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du positivisme en ce point fondamental. « Le moi, dit-il, n’est plus |
du positivisme en ce point fondamental. « Le moi, dit-il, n’est plus |
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conçu par les psychologistes, qui ont maintenu leur science dans le |
conçu par les psychologistes, qui ont maintenu leur science dans le |
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courant des études expérimentales, que comme une somme de sensations successives ou simultanées |
courant des études expérimentales, que comme une somme de sensations successives ou simultanées<ref>P. 83.</ref>. » Remarquons d’abord qu’il |
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n’a pas servi grand’chose à ces sages psychologistes de se |
n’a pas servi grand’chose à ces sages psychologistes de se maintenir, d’une manière si digne d’éloge, dans le courant des études expérimentales, pour aboutir, de l’aveu de M. Dumont, à une erreur qui |
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nir, d’une manière si digne d’éloge, dans le courant des études expérimentales, pour aboutir, de l’aveu de M. Dumont, à une erreur qui |
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met en singulier péril tous les fondements de leur édifice. Une |
met en singulier péril tous les fondements de leur édifice. Une |
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substance lui semble, en effet, nécessaire comme à nous, et j’oserais |
substance lui semble, en effet, nécessaire comme à nous, et j’oserais |
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presque dire ici, comme à tout homme de bon sens, pour |
presque dire ici, comme à tout homme de bon sens, pour l’élaboration de la pensée. Elle lui semble nécessaire, à se placer même au |
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tion de la pensée. Elle lui semble nécessaire, à se placer même au |
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quoique corrélatifs, comme il le dit, à un grand nombre de faits, |
quoique corrélatifs, comme il le dit, à un grand nombre de faits, |
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conservent les caractères d’un état général indivisible et ne |
conservent les caractères d’un état général indivisible et ne paraissent pas se prêter à une semblable analyse. Il aurait pu ajouter que tous |
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sent pas se prêter à une semblable analyse. Il aurait pu ajouter que tous |
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les autres phénomènes de l’âme ne paraissent pas s’y prêter davantage. |
les autres phénomènes de l’âme ne paraissent pas s’y prêter davantage. |
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1. Revue politique et littéraire, du 24 juillet 1875. |
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2. P. 83. |
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