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à Paris, les églises de Saint-Étienne de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Beauvais|Beauvais]]<span id="note6"></span>[[#footnote6|<sup>6</sup>]], de
Saint-Évremont de Creil,
de Saint-Martin de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], l’église abbatiale de Saint-Leu
d’Esserent (Oise), la cathédrale de Soissons<span id="note7"></span>[[#footnote7|<sup>7</sup>]].
 
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l’Île-de-France,
qui comprend le bassin de la Seine entre Montereau et Rouen, ceux de
l’Oise et de l’Aisne entre [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], Noyon et Paris, le bassin de la Marne entre
Meaux et Paris et une partie du bassin de la Somme; l’école champenoise,
qui a son siége à Reims, et l’école bourguignonne, qui a son siége à Dijon.
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sans autre raison que l’amour de la nouveauté, la plupart des édifices
rebâtis pendant le XII<sup>e</sup> siècle; les cathédrales de Paris, de Senlis, de Soissons,
de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]], de Rouen, du Mans, de Chartres, de Bayeux, nous présentent
des exemples frappants de ce besoin de changer ce qui venait d’être
achevé à peine. Les monastères, avec plus de réserve cependant, suivirent
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<span id="Aubenton1"><b>AISNE.</b><br>
<span id=Laon><span id=Nouvion.le.Vineux><i>Arrond. de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]].</i> Ég. Notre-Dame de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] (ancienne cathédrale)<span id="note16"></span>[[#footnote16|<sup>16</sup>]],
ég. Saint-Martin de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]]<span id="note17"></span>[[#footnote17|<sup>17</sup>]], ég. Saint-Julien de Royaucourt, ég. de
[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Nouvion.le.Vineux|Nouvion-le-Vineux]], ég. de Marle.<br>
<span id=La.Ferte.Millon><i>Arrond. de Château-Thierry.</i> Ég. de Mezy-Moulins, ég. d’Essomes, ég. de
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<span id="footnote16">[[#note16|16]] : L’un des plus beaux spécimens de l’architecture du commencement du XIII<sup>e</sup> siècle
(voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]], fig. 9; [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Clocher|Clocher]], fig. 73). Dans l’origine, la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]],
possédait une abside circulaire, avec bas-côté. Vers 1230 , cette abside fut démolie
pour être remplacée par une abside carrée. Il est difficile de se rendre compte des
motifs de ce changement. Les fondations du chœur circulaire ont été retrouvées par
l’architecte M. Bœswilwald, et des chapiteaux faisant partie de ce sanctuaire primitif
ont été replacés dans l’abside carrée. La sculpture de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] est fort
belle. Villard de Honnecourt cite les clochers de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]] et en donne un figuré.
 
<span id="footnote17">[[#note17|17]] : Église du XII<sup>e</sup> siècle, d’un beau style, avec chapelles dans le transsept. La façade
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de la France. Le plan de l’abside présente une disposition excellente et rare (voy. la
<i>Monog. de l’ég. abb. de Braisne</i>, par M. Prioux). Cette église paraît avoir été construite
par l’architecte de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Laon|Laon]]; elle date du commencement du
XIII<sup>e</sup> siècle. La façade et quelques travées de la nef ont été détruites il y a peu d’années.
Les sculptures du portail sont en partie déposées dans le musée de Soissons.