« Page:Revue des Deux Mondes - 1895 - tome 130.djvu/804 » : différence entre les versions
m Typographie |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<br /> |
<br /> |
||
… Ma sagesse sauvage est une lionne. Elle est devenue enceinte dans les |
|||
montagnes solitaires ; sur de rudes pierres elle a mis au monde son plus |
montagnes solitaires ; sur de rudes pierres elle a mis au monde son plus |
||
jeune lionceau. |
jeune lionceau. |
||
Ligne 38 : | Ligne 38 : | ||
marchent la poitrine bombée, l’air sublime, mais dont le regard |
marchent la poitrine bombée, l’air sublime, mais dont le regard |
||
est celui d’un fauve mal dompté, et qui ont toujours l’air d’un |
est celui d’un fauve mal dompté, et qui ont toujours l’air d’un |
||
sanglier accroupi dans sa bauge » |
sanglier accroupi dans sa bauge ». |
||
Il ne peut souffrir les savans. « On reste affamé à leur table |
Il ne peut souffrir les savans. « On reste affamé à leur table |
||
Ligne 49 : | Ligne 49 : | ||
d’une mixture empoisonnée et indescriptible. Et parce qu’ils |
d’une mixture empoisonnée et indescriptible. Et parce qu’ils |
||
savent peu, ils aiment de grand cœur les pauvres d’esprit, surtout |
savent peu, ils aiment de grand cœur les pauvres d’esprit, surtout |
||
quand ce sont de jeunes femmelettes. Ils sont même affriolés des |
quand ce sont de jeunes femmelettes. Ils sont même affriolés des |