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Les chemins de fer étaient alors inconnus. À peine existait-il quelques lignes de grandes routes reliant les centres importants ; mais du Bois-Greffier à Auray, il n’y avait que des chemins remplis d’eau avec des fondrières, qui ne permettaient de faire, chaque jour, que de très courtes étapes. |
Les chemins de fer étaient alors inconnus. À peine existait-il quelques lignes de grandes routes reliant les centres importants ; mais du Bois-Greffier à Auray, il n’y avait que des chemins remplis d’eau avec des fondrières, qui ne permettaient de faire, chaque jour, que de très courtes étapes. |
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=== II === |
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{{T4|II}} |
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Le voyage à Sainte-Anne se fit sans encombre. Le temps était doux et la campagne superbe, aussi Annette et sa mère se sentaient-elles renaître à la vie. |
Le voyage à Sainte-Anne se fit sans encombre. Le temps était doux et la campagne superbe, aussi Annette et sa mère se sentaient-elles renaître à la vie. |
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Hélas ! il n’en fut pas de même au retour : une violente tempête se déchaîna subitement, une pluie torrentielle fondit sur les voyageurs et remplit d’eau les ornières du chemin. |
Hélas ! il n’en fut pas de même au retour : une violente tempête se déchaîna subitement, une pluie torrentielle fondit sur les voyageurs et remplit d’eau les ornières du chemin. {{Mme}} de la Silandais, craignant pour la santé de sa chère enfant, voulait à tout prix trouver un abri ; mais le conducteur, |