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mas Ross eu a faite sur le texte même, et nous n’avons point rencontré dans celle-ci les idées et les expressions qui, dans celle du premier, |
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xxiv DE L’AUTHEIN’TICITÉ |
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ont légitimé l'accusation d’emprunts. Il résulte de cet examen comparatif que Macpherson ne s’est point contenté d’ajouter au texte, mais qu'il a omis des passages remarquables, de belles expressions qui se retrouvent dans la traduction de Thomas Ross, et qu’en demeurant moins près que celui-ci de l'original, il n’a pas donné, quant à l’ensemble, une juste idée de la nerveuse simplicité du poète calédonien, et lui a fait un tort que ne rachètent pas toujours les beautés de sa diction et l’harmonie de ses périodes. |
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mas Ross eu a faite sur le texte même, et nous |
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n’avons point rencontré dans celle-ci les i l/^es |
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et les expressions qui, dans celle du premier, |
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rencontre aucune trace de religion dans les chants d’Ossian, car les compositions des autres peuples se rattachent toutes fortement à leurs croyances mythologiques. Il serait sans doute plus conforme à l’histoire des anciens chefs du Nord, de voir auprès d’eux, dans le camp et à la ''salle des coupes'' , le prêtre avec le barde, car ce dernier n’était lui-même qu’une |
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ont légitimé Taccusation d’emprunts. Il ré- |
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sulte de cet examen comparatif que Macpher- |
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son ne s’est point contenté d’ajouter au texte, |
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mais quïl a omis <ies passages remarquables, |
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traduction de Thomas Ross, et qu’en demeu- |
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n’a pas rionné, quant à l’ensemble, une juste |
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idée de la nerveuse simplicité du poète calé- |
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donien, et lui a fait un tort que ne rachètent pas |
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de ses périodes. |
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rencontre aucune trace de religion dans les |
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chants d’Ossian, car les compositions des au- |
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tres peuples se rattachent toutes fortement à |
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leurs croyances mythologiques. Il serait sans |
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doute plus conforme à l’histoire des anciens |
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chefs du Nord, de voir auprès d’eux, dans le |
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camp et à la salie des coupes , le prêtre avec le |
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barde, car ce dernier n’était lui-même qu’une |
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sorte de prêtre d’un rang inférieur ; mais |
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