« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Autel » : différence entre les versions

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Montréal
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tables aient été creusées et percées de trous afin de pouvoir être lavées sans
crainte de répandre à terre l'eau qui pouvait entraîner des parcelles des Saintes
espèces. <span id=Montreal.Yonne4></span>Voici (3) la figure
de l'autel de la tribune de
l'église de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes M#Montreal.Yonne|Montréal]] près Avallon,
dont la table portée sur
une seule colonne est ainsi
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<span id="footnote6">[[#note6|6]] : Voy. <i>Dissert. ecclés. sur les princip. autels des églises, par J. B. Thiers</i>, Paris, 1688. Nous ne pouvons mieux faire que de renvoyer nos lecteurs à ce curieux ouvrage, plein de recherches savantes.
 
<span id="Montreal.Yonne5><span id="footnote7">[[#note7|7]] : <span id=Bois-Sainte-Marie>La figure (1) donne l'autel de la chapelle de la Vierge de l'église de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes M#Montreal.Yonne|Montréal]] (Bourgogne); cet autel est du XIIe siècle. La figure (2); le maître autel de l'église de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes B#Bois-Sainte-Marie|Bois-Sainte-Marie]] (Saône-et-Loire); cet autel est du XIe siècle. A est le socle avec l'incrustement des colonnettes; B le chapiteau de la colonnette centrale; C la base d'une des quatre colonnes. Nous devons ce dessin à l'obligeance de M. Millet, l'architecte de la curieuse église de Bois-Sainte-Marie.
 
<span id="footnote8">[[#note8|8]] : «Rien ne nous porte à croire, dit Thiers dans ses <i>Dissertat. sur les principaux autels des églises</i> (p. 42), qu'on ait mis des reliques des saints sur les autels avant le IXe siècle; nul canon, nul décret, nul règlement, nul exemple, nul témoignage des écrivains ecclésiastiques, ne nous le persuade; ou, si l'on y en a mis, les saints de qui elles étoient s'en sont offensés et les ont fait ôter... Dans le Xe siècle même, quelques saints ont cru qu'il y avoit de l'irrévérence à mettre leurs reliques sur les autels. En voici un exemple qui ne peut pas raisonnablement être contesté. Bernon I, abbé de