« Le Râmâyana (trad. Fauche)/Tome 1 » : différence entre les versions
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{{titre|[[Le Râmâyana]]|[[Vâlmikî]]|TOME PREMIER<br/><br/>
Poème sanskrit<br><br> <small>Traduit en français (1864) par [[Hippolyte Fauché]], le traducteur des ''Œuvres complètes'' de Kâlidâsa el du ''Mahâbhârata''.</small>}} [[Livre:Le Râmâyana|Mode fac-similé : index des pages]]
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▲Il dit et releva sa femme éplorée. Elle, qui brûlait de lui dire cette chose funeste, qui devait augmenter le chagrin de son époux, répondit sur-le-champ à ces mots : « Je n’ai reçu aucune offense de personne, magnanime roi ; l’honneur qui m’est dû ne m’a pas été refusé ; mais, quelque soit mon désir, daigne faire en ce jour une chose qui m’est chère. Donne-m’en l’assurance maintenant, si tu veux bien la faire ; et quand j’aurai, moi, reçu ta promesse, je t’expliquerai ce qu’est mon désir. »
À ces paroles de cette femme chérie, le monarque, tombé sous l’empire de son épouse, entra dans ce piège à sa ruine, comme une antilope s’engage étourdiment au milieu d’un filet. Le prince, qui voyait toute consumée de sa douleur cette Kêkéyî, épouse bien-aimée, elle qui jamais ne manqua au vœu conjugal, elle si attentive à tout ce qui pouvait lui être utile ou agréable : « Femme charmante, dit-il, tu ne sais donc pas ! Excepté Râma seul, il n’existe pas dans tous les mondes une seconde créature que j’aime plus que toi !
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