« Page:Verhaeren - Les Aubes, 1898, éd2.djvu/74 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
⚫ | |||
pouvoir rien, sans que je vous y aide. J’ai en mes mains |
pouvoir rien, sans que je vous y aide. J’ai en mes mains |
||
toute la force morale et profonde d’Oppidomagne. |
toute la force morale et profonde d’Oppidomagne. |
||
{{Alinéa||fin=1}} |
|||
⚫ | |||
<br /> |
|||
{{personnage|LE CONSUL|c}} |
{{personnage|LE CONSUL|c}} |
||
::Vous oubliez ce que serait un écroulement d’empire. Tous les |
::Vous oubliez ce que serait un écroulement d’empire. Tous les |
||
anciens, toutes les habitudes séculaires le soutiennent. Et nous avons pour nous l’armée. |
intérêts anciens, toutes les habitudes séculaires le soutiennent. Et nous avons pour nous l’armée. |
||
{{personnage|HÉRÉNIEN|c}} |
{{personnage|HÉRÉNIEN|c}} |
||
::L’armée ? dites les chefs — car les soldats hésitent ou |
::L’armée ? dites les chefs — car les soldats hésitent ou |
||
Ils sont à la veille de se joindre au peuple. Ils sont mon espoir et votre crainte. S’ils vous obéissaient tous, si vous ne craigniez un énorme soulèvement populaire et militaire, vous auriez déjà bombardé l’Aventin. |
protestent. Ils sont à la veille de se joindre au peuple. Ils sont mon espoir et votre crainte. S’ils vous obéissaient tous, si vous ne craigniez un énorme soulèvement populaire et militaire, vous auriez déjà bombardé l’Aventin. |
||
⚫ | |||
{{Di|Un silence.|c}} |
|||
⚫ | |||
{{personnage|LE CONSUL|c}} |
{{personnage|LE CONSUL|c}} |
||
⚫ | |||
</poem> |
</poem> |
||
<br />{{Alinéa||début=1|2.5|2}} |
|||
⚫ |