« Les Exilés (Banville)/À ma mère » : différence entre les versions

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m À ma mère renommé en À ma mère (Banville): disambiguation
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{{TitrePoeme|[[Les Exilés]]|Théodore de Banville|AÀ MAma MEREmère}}
 
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ôÔ ma mère et ma nourrice !
Toi dont l' âme protectrice
meMe fit des jours composés
avecAvec un bonheur si rare,
etEt qui ne me fus avare
niNi de lait ni de baisers !
 
Je t' adore, sois bénie.
Tu berças dans l' harmonie
monMon esprit aventureux,
etEt loin du railleur frivole
monMon odeOde aux astres s' envole :
soisSois fière, je suis heureux.
 
J' ai vaincu l' ombre et le doute.
 
Qu' importe si l' on écoute
 
avecAvec dédain trop souvent
ô ma mère et ma nourrice !
maMa voix par les pleurs voilée.,
Toi dont l' âme protectrice
me fit des jours composés
avec un bonheur si rare,
et qui ne me fus avare
ni de lait ni de baisers !
Je t' adore, sois bénie.
Tu berças dans l' harmonie
mon esprit aventureux,
et loin du railleur frivole
mon ode aux astres s' envole :
sois fière, je suis heureux.
J' ai vaincu l' ombre et le doute.
Qu' importe si l' on écoute
avec dédain trop souvent
ma voix par les pleurs voilée.
Quand sur ma lyre étoilée
tuTu te penches en rêvant !
 
Va, je verrai sans envie
queQue le destin de ma vie
nN' ait pas pu se marier
auxAux fortunes éclatantes,
pourvuPourvu que tu te contentes
dD' un petit brin de laurier.
 
'' 16 février 1858 : ''
 
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'' 16 février 1858 : ''.</pre>