« Le Mariage de Figaro » : différence entre les versions

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{{TextQuality|50100%}}{{titre|Le Mariage de Figaro|[[Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais]]|1784}}
 
{{SommaireADroite}}
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Ma femme et mon bien mis à part, tous me feront honneur et plaisir. ''(On joue la ritournelle du vaudeville. Air noté)''.
<div style="text-align:center;">
'''Vaudeville'''
 
<small>'''Premier couplet'''</small>
Vaudeville
 
Premier couplet
 
{{personnage|Bazile}}
 
:Triple dot, femme superbe,
:Que de biens pour un époux !
 
:D’un seigneur, d’un page imberbe,
Que de biens pour un époux !
:Quelque sot serait jaloux.
 
D’un:Du seigneur,latin d’un pagevieux imberbe,proverbe
:L’homme adroit fait son parti.
 
Quelque sot serait jaloux.
 
Du latin d’un vieux proverbe
 
L’homme adroit fait son parti.
 
{{personnage|Figaro}}
 
Je le sais... ''(Il chante.)''
 
Gaudeant bene nati.
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{{personnage|Bazile}}
 
Non... ''(Il chante.)''
 
Gaudeat bene nanti.
 
<small>'''Deuxième couplet'''</small>
 
{{personnage|Suzanne}}
 
:Qu’un mari sa foi trahisse,
:Il s’en vante, et chacun rit ;
:Que sa femme ait un caprice,
:S’il l’accuse, on la punit.
:De cette absurde injustice
:Faut-il dire le pourquoi ?
:Les Plus forts ont fait la loi. (Bis)
 
<small>'''Troisième couplet'''</small>
Il s’en vante, et chacun rit ;
 
Que sa femme ait un caprice,
 
S’il l’accuse, on la punit.
 
De cette absurde injustice
 
Faut-il dire le pourquoi ?
 
Les Plus forts ont fait la loi. (Bis)
 
Troisième couplet
 
{{personnage|Figaro}}
 
:Jean Jeannot, jaloux risible,
:Veut unir femme et repos ;
:Il achète un chien terrible,
:Et le lâche en son enclos.
:La nuit, quel vacarme horrible
:Le chien court, tout est mordu,
:Hors l’amant qui l’a vendu. (Bis.)
 
<small>'''Quatrième couplet'''</small>
Veut unir femme et repos ;
 
Il achète un chien terrible,
 
Et le lâche en son enclos.
 
La nuit, quel vacarme horrible
 
Le chien court, tout est mordu,
 
Hors l’amant qui l’a vendu. (Bis.)
 
Quatrième couplet
 
{{personnage|La Comtesse}}
 
:Telle est fière et répond d’elle,
:Qui n’aime plus son mari ;
:Telle autre, presque infidèle,
:Jure de n’aimer que lui.
:La moins folle, hélas ! est celle
:Qui se veille son lien,
:Sans oser jurer de rien. (Bis.)
 
<sup>'''Cinquième couplet'''</sup>
Qui n’aime plus son mari ;
 
Telle autre, presque infidèle,
 
Jure de n’aimer que lui.
 
La moins folle, hélas ! est celle
 
Qui se veille son lien,
 
Sans oser jurer de rien. (Bis.)
 
Cinquième couplet
 
{{personnage|Le Comte}}
 
:D’une femme de province,
:À qui ses devoirs sont chers,
:Le succès est assez mince ;
:Vive la femme aux bons airs !
:Semblable à l’écu du prince,
:Sous le coin d’un seul époux,
:Elle sert au bien de tous. (Bis)
 
<small>'''Sixième couplet'''</small>
À qui ses devoirs sont chers,
 
Le succès est assez mince ;
 
Vive la femme aux bons airs !
 
Semblable à l’écu du prince,
 
Sous le coin d’un seul époux,
 
Elle sert au bien de tous. (Bis)
 
Sixième couplet
 
{{personnage|Marceline}}
 
:Chacun sait la tendre mère
:Dont il a reçu le jour ;
:Tout le reste est un mystère,
:C’est le secret de l’amour.
 
{{personnage|Figaro}} ''continue l’air.''
Dont il a reçu le jour ;
 
:Ce secret met en lumière
Tout le reste est un mystère,
:Comment le fils d’un butor
:Vaut souvent son pesant d’or. (Bis.)
 
<small>'''Septième couplet'''</small>
C’est le secret de l’amour.
 
:Par le sort de la naissance,
{{personnage|Figaro}} continue l’air.
:L’un est roi, l’autre est berger :
:Le hasard fit leur distance ;
:L’esprit seul peut tout changer.
:De vingt rois que l’on encense,
:Le trépas brise l’autel ;
:Et Voltaire est immortel. (Bis.)
 
<small>'''Huitième couplet'''</small>
Ce secret met en lumière
 
Comment le fils d’un butor
 
Vaut souvent son pesant d’or. (Bis.)
 
Septième couplet
 
Par le sort de la naissance,
 
L’un est roi, l’autre est berger :
 
Le hasard fit leur distance ;
 
L’esprit seul peut tout changer.
 
De vingt rois que l’on encense,
 
Le trépas brise l’autel ;
 
Et Voltaire est immortel. (Bis.)
 
Huitième couplet
 
{{personnage|Chérubin}}
 
:Sexe aimé, sexe volage,
:Qui tourmentez nos beaux jours,
:Si de vous chacun dit rage,
:Chacun vous revient toujours.
:Le parterre est votre image :
:Tel paraît le dédaigner,
:Qui fait tout pour le gagner. (Bis.)
 
<small>'''Neuvième couplet'''</small>
Qui tourmentez nos beaux jours,
 
Si de vous chacun dit rage,
 
Chacun vous revient toujours.
 
Le parterre est votre image :
 
Tel paraît le dédaigner,
 
Qui fait tout pour le gagner. (Bis.)
 
Neuvième couplet
 
{{personnage|Suzanne}}
 
:Si ce gai, ce fol ouvrage,
:Renfermait quelque leçon,
:En faveur du badinage
:Faites grâce à la raison.
:Ainsi la nature sage
:Nous conduit, dans nos désirs,
:À son but par les plaisirs. (Bis.)
 
<small>'''Dixième couplet'''</small>
Renfermait quelque leçon,
 
En faveur du badinage
 
Faites grâce à la raison.
 
Ainsi la nature sage
 
Nous conduit, dans nos désirs,
 
À son but par les plaisirs. (Bis.)
 
Dixième couplet
 
{{personnage|Brid’oison}}
 
:Or, messieurs, la co-omédie,
:Que l’on juge en cè-et instant,
 
:Sauf erreur, nous pein-eint la vie
Que l’on juge en cè-et instant,
:Du bon peuple qui l’entend.
 
:Qu’on l’opprime, il peste, il crie,
Sauf erreur, nous pein-eint la vie
:Il s’agite en cent fa-açons ;
 
:Tout fini-it par des chansons. (Bis.)
Du bon peuple qui l’entend.
 
Qu’on l’opprime, il peste, il crie,
 
Il s’agite en cent fa-açons ;
 
Tout fini-it par des chansons. (Bis.)
 
''Ballet général''
 
FIN DU CINQUIEME ET DERNIER ACTE
</div>
 
 
{{ThéâtreFin}}