« Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1878-1879, 1886.djvu/204 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem> |
<poem> |
||
Dans l’œil indifférent des vierges, ô |
Dans l’œil indifférent des vierges, ô Nature ! |
||
Tu fis bien d’allumer un céleste flambeau : |
Tu fis bien d’allumer un céleste flambeau : |
||
Si fort que soit l’attrait d’un corps novice et beau, |
Si fort que soit l’attrait d’un corps novice et beau, |
||
C’est grâce à |
C’est grâce à l’Idéal que l’humanité dure. |
||
Le dégoût de peupler une terre aussi dure |
Le dégoût de peupler une terre aussi dure |
||
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
N’eût flotté pour le cœur plus haut que leur ceinture. |
N’eût flotté pour le cœur plus haut que leur ceinture. |
||
Le soir, quand |
Le soir, quand l’Idéal, complice de tes fins, |
||
Sous le nom de pudeur leur fait des yeux divins |
Sous le nom de pudeur leur fait des yeux divins |
||
Dont les longs cils penchés ont un attrait de voiles. |
Dont les longs cils penchés ont un attrait de voiles. |
||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
Leur regard, fourvoyé par l’ennui vers le ciel, |
Leur regard, fourvoyé par l’ennui vers le ciel, |
||
Paraît, en se baissant, nous offrir des étoiles ; |
Paraît, en se baissant, nous offrir des étoiles ; |
||
Et nous nous approchons ! |
Et nous nous approchons ! voilà l’essentiel. |
||
</poem> |
</poem> |
||
<br /><br /><br /> |
|||
{{Centré|________}} |