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HENRI BERNES |
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{{Centré|<big>HENRI BERNÈS</big>}} |
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E N R I B E R N È S , né à ’Brest en 1S61 , entra à l École {Normale, |
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{{Centré|1861}} |
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{{lettrine|É|lignes=3}}{{sc|mile Michelet}}, <i>né à Brest en 1861 , entra à l’École Normale, |
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après avoir fait de sérieuses études littéraires au collège de |
après avoir fait de sérieuses études littéraires au collège de |
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Sainte |
Sainte-Barbe. Dès qu’il en fut sorti, il publia un volume de |
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vers, Les Ailes du Rêve, où, dans une forme qui témoigne de |
vers, </i>Les Ailes du Rêve<i>, où, dans une forme qui témoigne de l’étude |
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approfondie de tous les poètes contemporains, se rencontrent de nombreuses |
approfondie de tous les poètes contemporains, se rencontrent de nombreuses |
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pièces pleines de grâce et de charme. Il y a surtout de petits poèmes dans |
pièces pleines de grâce et de charme. Il y a surtout de petits poèmes dans |
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lesquels les divers aspects de la campagne sont exactement rendus, et qui |
lesquels les divers aspects de la campagne sont exactement rendus, et qui |
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donnent |
donnent l’impression vraie de l’état d’âme dans lequel nous nous trouvons |
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en présence de la |
en présence de la Nature. |
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Le volume de |
Le volume de M. Henri Bernès a été édité par A. Lemerre. </i> |
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A. L. |
A. L. |
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CÈTUS CULE |
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{{Centré|''CRÉPUSCULE''}} |
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Le bleu profond du ciel pâlir. La cime obscure |
Le bleu profond du ciel pâlir. La cime obscure |
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Des bois, au vent du soir, frissonne doucement. |
Des bois, au vent du soir, frissonne doucement. |
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Sur les vagues lointains qu’une vapeur azuré |
Sur les vagues lointains qu’une vapeur azuré |
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Un dernier reflet rose expire lentement. |
Un dernier reflet rose expire lentement. |
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