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1 "^C^- |
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’ LES D’AU RI AC |
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{{Centré|<big>JULES D’AURIAC</big>}} |
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{{Centré|1854}} |
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" I - • pendant deux ans les cours de l Ecole des Chartes, il se fit |
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, , w . ■ recevoir avocat et entra ensuite dans l’administration. II est |
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-: ■ de Loudcac fCôtes-du-U^QordJ. |
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{{lettrine|J|lignes=3}}{{sc|ules d’Auriac}}, <i>est né à Paris en 1854. Après avoir suivi |
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En iSS : , Jules dcAuriac avait obtenu à un concours de IcAcadcmie des |
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pendant deux ans les cours de l’École des Chartes, il se fit |
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antones une médaille d’argent pour un poème d’un charme intime, |
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recevoir avocat et entra ensuite dans l’administration. II est |
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L’Idvlle d’Hier, lorsque, deux ans plus tard, il obtint le premier prix pour |
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actuellement sous-préfet de Loudéac (Côtes-du-Nord). |
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i’oemes d’Autrefois ( 1 883J. S’il prouvait ainsi quil |
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■ plusieurs cordes à sa lyre, il montrait en outre qu’il avait le culte du |
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En 1880, Jules d’Auriac avait obtenu à un concours de l’Acadcmie des |
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■■■’) -. Les Poèmes d’Autrefois, sorte d’épopée dont le peuple français |
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Muses Santones une médaille d’argent pour un poème d’un charme intime, |
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urr aient s’appeler « La Légende de la France. » L’auteur y |
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</i>L’Idylle d’Hier <i>, lorsque, deux ans plus tard, il obtint le premier prix pour |
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■Idéaux grandement espacés au point de vue chronologique, |
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un autre ouvrage, </i>Poèmes d’Autrefois <i> ( 1883). S’il prouvait ainsi qu’il |
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mais ces tableaux sont si bien choisis que leur enchaînement s’éclaire de lui- |
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avait plusieurs cordes à sa lyre, il montrait en outre qu’il avait le culte du |
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même a travers les siècles. On y voit lame de la Gaule s’ épanouissant dès |
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souvenir. Les </i>Poèmes d’Autrefois <i>, sorte d’épopée dont le peuple français |
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les premiers âges; on y sent naître le génie de la France; on y entend enfin |
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est le sujet, pourraient s’appeler « La Légende de la France. » L’auteur y |
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x de l immortelle Tatrie. Si de l’ensemble on passe aux qualités de |
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procède par tableaux grandement espacés au point de vue chronologique, |
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férail. on ne peut que louer la facture large et sévère de la poésie, l’allure |
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mais ces tableaux sont si bien choisis que leur enchaînement s’éclaire de lui- même à travers les siècles. On y voit l’âme de la Gaule s’épanouissant dès |
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mâle et ferme du style. Le vers, bien construit, aux rythmes variés , juste de |
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les premiers âges ; on y sent naître le génie de la France ; on y entend enfin |
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-mode aux effets voulus, se soutient sans défaillance pendant tout |
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la voix de l’immortelle Patrie. Si de l’ensemble on passe aux qualités de |
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urs de l a uvre. |
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détail. on ne peut que louer la facture large et sévère de la poésie, l’allure |
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Jules d’cAuriac se trouvent che^ oA. Lemerre. |
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mâle et ferme du style. Le vers, bien construit, aux rythmes variés, juste de |
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ton, accomodé aux effets voulus, se soutient sans défaillance pendant tout |
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le cours de l’œuvre. |
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Jules d’Auriac se trouvent chez A. Lemerre. </i> |
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