« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Rose » : différence entre les versions
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=== ROSE ===
s.f.
qui s’ouvrent
sur les parois des églises du moyen âge.
basilique chrétienne, percé dans le pignon élevé au-dessus de
paraît être
XII<sup>e</sup> siècle, la rose
de châssis de pierre :
française du Nord et du Midi
fenêtre,
qui
Mais à dater de la seconde moitié du XII<sup>e</sup> siècle, lorsque
développe, les roses apparaissent, et prennent des dimensions de plus en
plus considérables, jusque vers le milieu du XIII<sup>e</sup> siècle. Alors, surtout,
dans
Picardie, les roses
nefs. En Normandie et en Bourgogne, au contraire, les roses
que tard,
La baie circulaire appartient à toutes les époques de
depuis le Bas-Empire. Mais de
souvent<span id="note1" ></span>[[#footnote1|<sup>1</sup>]], à la
rose occidentale de la cathédrale de Paris, il y a un progrès. Comment ce
progrès
Telles sont les questions posées tout
répondre. Nous devons distinguer, entre les roses, celles qui
dans les murs pignons de celles qui
secondaire.
On comprend, par exemple, que dans une grande nef comme celle de
la cathédrale de Paris (voy. [[
des baies au-dessus de la galerie du triforium pour alléger la
construction
et fournir de la lumière sous les combles de cette galerie, il eût
été fort disgracieux de donner à ces ouvertures la forme
Une rose, au contraire, allégissait la construction en étrésillonnant
les
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entre les claires-voies vitrées.
<span id=Laon1>Pour ces roses secondaires, la pensée
préférence à des baies avec pieds-droits, pour donner plus de solidité à
Mais ces vides circulaires, du moment
de 3 à 4 mètres, étaient bien tristes, surtout
comme à Notre-Dame de Paris, au-dessus du triforium. Les architectes
pensèrent donc à les garnir de découpures de pierre plus ou moins
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de fer et pouvaient résister à la pression du vent.
Nous ne pourrions dire
cathédrale de Paris, bâtis sous Maurice de Sully, étaient ou devaient être
percés de roses. Cela est probable toutefois ; nous pensons même que
au XIII<sup>e</sup> siècle de ce côté, nous avons trouvé des fragments employés dans
les blocages, et qui ne pouvaient avoir appartenu
grand diamètre. En supposant que cette rose eût existé, elle daterait de
1180 environ, et serait une des plus anciennes connues, dans des dimensions
ne dépassent guère 5 ou 6 mètres de diamètre.
À défaut de grandes roses munies de châssis de pierre, antérieures à
1190, nous en trouvons de petites, percées dans le chœur de Notre-Dame
de Paris, pour éclairer le triforium, et qui datent de 1165 à 1170,
1230,
du premier étage.
</div>
[[Image:Rose.Notre.Dame.Paris.png|center]]
<div class="text" >
Il existe trois modèles différents de châssis de pierre qui garnissent ces
roses dans le chœur. Nous donnons
a 2<sup>m</sup>, 85 de diamètre, et le châssis de pierre,
très-singulière,
ne se compose que de huit morceaux qui sont posés comme les
rayons
claveaux formant le cercle. Si ces roses étaient vitrées, comme le sont
celles éclairant le triforium, les panneaux de verre étaient simplement
maintenus par des pitons scellés sur la face intérieure des pierres composant
le châssis. Mais nous reviendrons tout à
La rose que nous traçons ici, étant une de celles qui
comble de la galerie,
présentait vers
de diamant en creux et en saillie, ces dernières recoupées en petites
feuilles, et en des boutons, ainsi que
On remarquera que les jambettes A sont diminuées latéralement et terminées,
vers
pour présenter un étrésillonnement plus solide. En effet, ce qui
mérite particulièrement
de pierre,
toute brisure et pour maintenir les clavaux du cercle comme les rais
Ce principe a évidemment commandé la composition des châssis de
pierre des premières grandes roses dans
et il faut reconnaître
les grandes roses, est certainement celle qui
de
temps que la cathédrale de Paris, peut-être par le même architecte, et
qui reproduit ses dispositions générales, son mode de structure et quelques-uns
de ses détails.
Mais nous devons
ces grandes baies circulaires. Lorsque
principalement préoccupée de la structure des voûtes. Elle avait admis
que la voûte en arcs
et par conséquent sur les piles, les murs devenaient inutiles. Si, à
la cathédrale de Paris, les fenêtres hautes primitives ne remplissent pas
exactement tout
quelque peu
des restes de tympans, ces restes sont tellement réduits, que
comprend comment ils devaient bientôt disparaître et comment les formerets
eux-mêmes allaient devenir les archivoltes des fenêtres. Si
vidait ainsi, par suite
sous les formerets, si
de les supprimer sous les grands formerets des façades donnant la
projection des arcs-doubleaux. Mais ces arcs-doubleaux étaient en tiers-points, étaient des arcs brisés. Les architectes prirent alors le parti de ne
point faire du formeret de face la projection des arcs-doubleaux. Pour
ces formerets ils adoptèrent le plein cintre:
au lieu
la structure des voûtes; et, complétant ce demi-cercle, ils ouvrirent un
grand jour circulaire prenant toute la largeur de la voûte, donnant à
sa projection. Il ne
vide circulaire par un châssis de pierre permettant de poser des vitraux.
verrière</i>.
<span id=Braisne>Bien que les arcs-doubleaux des grandes voûtes des cathédrales de
Paris et de [[
soient en tiers-point, les formerets de ces voûtes joignant les murs pignons sont plein cintre, afin de pouvoir inscrire une rose circulaire sous
ces formerets, qui deviennent de grands arcs de décharge.
Voici
</div>
[[Image:Roses.differentes.epoques.png|center]]
<div class="text" >
la voûte intérieure se traduit par un plein cintre, quoique les
arcs-doubleaux
de cette voûte soient des tiers-points. Vers le milieu du XIII<sup>e</sup> siècle
cependant, il semble que dans la Champagne, province où
les conséquences de
mélange du plein cintre et de
à donner extérieurement un plein cintre comme projection
voûte en tiers-point.
grandes roses sous un arc en tiers-point, ainsi que le montre
B ; et comme pour mieux faire sentir la projection des arcs-doubleaux
de la voûte,
rose de
laïque du XIII<sup>e</sup> siècle, la rose,
verrière,
cintre. Telles sont les roses des pignons du transsept de la cathédrale de
Paris, qui datent de 1257. Mais, à cette époque, ce cercle de la rose
dans un carré, comme le montre
aveugles et les écoinçons inférieurs
dont nous parlerons tout à
on isole le formeret de la voûte, qui devient un dernier
arc-doubleau. On
laisse entre ce dernier arc et la rose un espace, et
la
construite la rose de la sainte Chapelle du château de Saint-Germain en
Laye que nous décrirons en détail.
Reprenons
roses qui nous sont restées.
Nous
rose remonte aux dernières années du XII<sup>e</sup> siècle,
contemporaine, ou peu
de Paris que nous avons donnée figure 1.
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de Mantes. La division principale des châssis de pierre qui garnissent
ces roses procède, sauf de rares exceptions, du dodécagone,
que les compartiments principaux de
coins et douze rayons, ainsi que
Dans les roses primitives, les vides se trouvent sur les axes, comme dans
XIII<sup>e</sup> siècle, ce sont les rayons qui, le plus habituellement, sont posés sur
les axes, comme dans
</div>
[[Image:Rose.occidentale.Notre.Dame.Mantes.png|center]]
<div class="text" >
Voici donc (fig. 3) le tracé de la rose occidentale de Notre-Dame de
Mantes.
ici. Les colonnettes de
Ces colonnettes reçoivent des arcs qui à leur sommet portent
tournés vers
plus épais que les rayons, ce qui est bien raisonné.
vitrail
scellée intérieurement, comme
aussi dans la pierre maintiennent les panneaux contre celle-ci.
suivant ce système que la rose de la façade occidentale de
Notre-Dame
de Paris est combinée. Cette rose est postérieure à celle de
Notre-Dame
de Mantes:
plus savante en présentant des compartiments mieux entendus et
aspect plus gracieux. Le problème consistait à disposer les compartiments
de pierre de manière à laisser, pour les panneaux des vitraux, des espaces
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la circonférence sont, relativement aux vides intérieurs,
démesurément
larges. On avait suppléé à
fer B avaient une surface trop considérable, relativement aux panneaux
C, et nécessitaient
qui ne présentaient pas une résistance suffisante à
vents. De plus, le poids des châssis de pierre se reportait tout entier sur
les deux colonnettes inférieures, ce qui présentait un danger, car la solidité
de la rose était fort compromise. La composition de la rose de Mantes,
très-hardie déjà pour un vide de 8 mètres de diamètre, devenait
exécution impossible si ce diamètre était augmenté. Or, le diamètre du
vide de la rose occidentale de Notre-Dame de Paris est de 9<sup>m</sup>, 60.
L’architecte
prétendit donner à son réseau de pierre à la fois plus de solidité
et plus de légèreté. En conséquence (fig. 4), il divisa le cercle en vingt-quatre
parties pour la zone extérieure, en douze parties pour la zone
intérieure.
Il retourna les colonnettes,
vers le centre et leurs chapiteaux vers la circonférence. Il posa sur les
chapiteaux des colonnettes de la zone extérieure une arcature robuste,
plus épaisse que les colonnettes, et qui à elle seule formait déjà un clavage
complet, pouvant se maintenir comme les claveaux
coupe. Dès lors il diminuait le diamètre du réseau de plus
Entre les deux zones de colonnettes, il posa une seconde arcature
robuste
qui formait un second cercle clavé; puis
clavé. Les colonnettes
trois cercles solidaires. Elles
aussi les fit-il très-légères. Il est difficile, le problème
châssis circulaire de pierre étant posé, de le résoudre
plus heureuse et plus savante.
</div>
[[Image:Rose.occidentale.Notre.Dame.Paris.png|center]]
<div class="text" >
Dans cette composition,
les panneaux des vitraux
de vue de la solidité du système. Cette armature était scellée avec grand
soin au plomb, ainsi que les pitons ; car dans cette rose, comme dans
celle de Mantes, le vitrail était accolé à la face intérieure et non en
feuillure ; de telle sorte que le réseau portait toute son épaisseur à
La meilleure preuve que la composition de la rose occidentale de
Notre-Dame de Paris est parfaitement entendue,
et deux morceaux
pour maintenir le buffet
dans son plan vertical, malgré le poids des vitraux,
attaches de fer que
parties
la coupe de cette rose. Des détails sont nécessaires pour faire apprécier
la valeur de cette structure. Nous donnons en A (fig. 5) la coupe sur
de carrosse. En B, la section
le diamètre a 0<sup>m</sup>, 14 avec le profil
des colonnettes extérieures, avec la base
de
qui les réunit.
plus de 0<sup>m</sup>, 23, et celle des colonnettes, y compris le renfort, dans lequel
sont scellés les pitons, 0<sup>m</sup>, 18. Il
réseau présente de plus faibles sections relativement au diamètre du vide,
et il
à la figure 4, nous observerons
très-simple et très-habile ; les pressions
pierre, de façon à éviter toute chance de brisure. Les
colonnettes-étrésillons,
renforcées à leurs extrémités par la saillie des bases et des
chapiteaux,
donnent beaucoup de roide à tout le système et
sur les sommiers et les têtes
reste du réseau, offre un point central résistant. Ce réseau est entièrement
taillé dans du cliquart
moindres détails ont conservé toute leur pureté. La sculpture des fleurons,
ainsi que celle des chapiteaux, est admirablement traitée. Autrefois
ce réseau était peint et doré. On voit encore, sur les fûts des colonnettes,
la trace
examine en détail cette charmante composition,
savoir et de la finesse
choses surprennent:
peine sorti du roman, était si sûr de ses moyens et de
produire;
sont là les expressions pénibles
capricieux dévergondages
liens avec les hardiesses de
comme la nôtre, où des architectes ne parviennent pas toujours à
maintenir des murs en pleine pierre dans leur plan vertical, on
pourrait
se montrer plus modestes et plus soucieux de
pierre de façon à le soustraire aux chances de destruction pendant six
ou sept cents ans. Mais comment prouver la clarté du soleil à ceux qui,
non contents
volontiers
que chacun puisse chercher la lumière
</div>
[[Image:Detail.rose.occidentale.Notre.Dame.Paris.png|center]]
<div class="text" >
La rose occidentale de la cathédrale de Paris, comme nous le disions
tout à
récente,
comme volume de matière mise en œuvre, comparativement à la
surface vitrée,
Il est
dans ce réseau, en comptant chaque morceau inscrit dans le plus petit
parallèlipipède, suivant la méthode de tout temps.<br /><br />
Les grandes colonnettes de la zone externe cubent
Les
Les colonnettes de la zone intérieure
La surface de la rose étant de 71<sup>m</sup>, 56, le cube de pierre par mètre de surface
que de 0<sup>m</sup>, 146.
Nous verrons que cette légèreté réelle ne fut pas atteinte, même à
Peu avant la construction de la façade occidentale de la cathédrale de
Paris, on élevait
du Soissonnais<span id="note3" ></span>[[#footnote3|<sup>3</sup>]]. Cette église, détruite en partie
son transsept et son chœur. Dans les pignons de ce transsept
des roses
conservées. Nous traçons (fig. 6) une de ces roses. Ici, conformément à
la donnée admise à la fin du XII<sup>e</sup> siècle, les colonnettes-rayons sont posées
les bases vers la circonférence ; mais déjà une arcature externe
réunit
tout le système, comme à Notre-Dame de Paris.
grande simplicité, présente toutes les garanties de durée, mais cette rose
est loin
le système de vitrage est le même.
</div>
[[Image:Rose.eglise.abbatiale.Braisne.png|center]]
<div class="text" >
La rose de la façade de Notre-Dame de Paris fut taillée vers 1220,
comme nous le disions plus haut. Quarante ans plus tard environ (en
1257), on élevait les deux pignons sud et nord du transsept de cette
église, pour allonger ce transsept de quelques mètres<span id="note4" ></span>[[#footnote4|<sup>4</sup>]]. Or, ces deux pignons
sont percés de roses énormes qui
diamètre, et qui
que les écoinçons inférieurs compris dans le carré inscrivant le
cercle sont ajourés comme le cercle lui-même, tandis que les écoinçons
supérieurs sont aveugles, étant masqués par la voûte. Voici (fig. 7)
le tracé extérieur de
écoinçons A sont aveugles, tandis que ceux B sont ajourés ; ce qui était naturel,
puisque ce treillis de pierre repose sur
surface comprise entre le bas de cette arcature et le niveau D ne forme
largeur. Sous la rose, la galerie double (voy. la coupe E), vitrée en V, est
placée comme un chevalement sous le grand réseau de pierre, de façon à
laisser deux passages P,
L’épaisseur de
cette claire-voie
exactement le demi-cercle supérieur de la rose, et forme conséquemment
un arc plein cintre.
[[Image:Rose.transsept.sud.Notre.Dame.Paris.png|center]]
<div class="text" >
Notre dessin fait voir les modifications profondes qui, en quelques
années,
grande architecture laïque du XII<sup>e</sup> siècle. On ne saurait reprocher à cet
art
complète, tout en demeurant fidèle aux premiers principes admis. Le
réseau se complique, se subdivise, et le système que nous trouvons déjà
entier dans la rose occidentale de Notre-Dame de Paris
étrésillonnées avec plus
inférieurs ont été percés, pour ajouter une surface de plus à cette
page colossale de vitraux. Si la composition de ce réseau est
aspect, le savoir du constructeur est fait pour nous donner à
réfléchir.
Car dans ce grand châssis de pierre, les effets des pressions sont
calculés avec une adresse rare.
indiqué dans notre figure, on verra que toute la partie supérieure du
grand cintre, compris le clavage de
le réseau, qui ne pèse sur lui-même
charges sont reportées sur les rayons principaux K, lesquels sont étrésillonnés
dans tous les sens ; que
brisures en cas
aux courbes, les pressions
les écoinçons ajourés B, qui supportent une pression considérable, sont
combinés en vue de résister de la façon la plus efficace à cette pression.
Que les armatures de fer destinées à maintenir les panneaux de verre,
pris en feuillure, dans
général
Quand
résister à des pressions entre le tablier et les arcs
à tout prendre,
siècles
avant lui. On vanta, et avec raison, le système nouveau ou plutôt renouvelé,
mais personne ne songea à tourner les yeux vers la cathédrale de
Paris et bien
souvent et si heureusement employé les cercles comme moyen de
résistance
opposé à des pressions. Dans les deux roses du transsept de
Notre-Dame
de Paris, il
pour résister à la pression qui
que le cercle de pierre B, étrésillonné lui-même puissamment par
les petits triangles curvilignes R. Les crochets-étrésillons S complètent le
système des résistances.
ne pose pas sur un mur plein, mais sur une galerie ajourée
elle-même,
et prismes de cette galerie, il fallait que la rose exerçât sur ces
frêles points
ensemble,
ils
consistait
donc à faire de la rose une armature homogène,
plus sur un point que sur un autre. Les écoinçons ajourés, avec leur
grand
cercle B, leurs triangles curvilignes R et leurs crochets S, répartissent les
pesanteurs sur
cette assise se trouvent également chargés.
ajourées X, Y, de la galerie, formant chevalement, décomposent les pressions
au moyen de
remplaçant
des croix de Saint-André en charpente. La preuve que le moyen
adopté est bon,
siècle, malgré
galerie
Pour diviser les pressions, pour arriver à faire de ce châssis de pierre
une surface homogène, le maître de
ses douze rayons rectilignes principaux étrésillonnés à moitié de
leur longueur par les arcs
douze rayons secondaires
répartit ses charges par une suite de courbes et de contre-courbes sur
vingt-quatre rayons aboutissant au cercle principal, qui est doublé.
Un
de ces rayons porte sur
gauche de
armés de leurs cercles et de leurs triangles curvilignes. Ces charges sont
si bien divisées, décomposées, que des membres entiers de cette rose
pourraient être enlevés sans que
raisonnement juste qui avait conduit à adopter ces réseaux avec courbes
et contre-courbes. Dans les roses primitives, comme celles de [[
de la façade occidentale de la cathédrale de Paris, si un rayon, un
membre venait à manquer, toute
compromise
tandis
en effet, beaucoup de ces roses, qui ont six siècles
subi des déformations notables ou des mutilations, sont cependant
restées entières, comme un large treillis de bois pouvant impunément être
Ligne 476 ⟶ 477 :
Il y a autre chose, dans ces compositions, que le capricieux
dévergondage
expérience, un calcul judicieux, un savoir étendu et une bien rare intelligence
de
Nous donnons ici le cube de pierre employé dans ce réseau, à partir du
niveau de la galerie à jour.<br /><br />
Les colonnettes intérieures
Les découpures au-dessus
Les colonnettes extérieures
Les petites colonnettes intermédiaires
Les grandes découpures au-dessus
Les petits redents
Les morceaux
Les redents intermédiaires
Les grands morceaux
Les morceaux
Les écoinçons
La surface de cette rose ayant 143<sup>m</sup>, 00, le cube de pierre par mètre superficiel est de
0<sup>m</sup>, 38 ; cube très-supérieur à celui de la rose occidentale.
Il nous faut maintenant examiner les sections des différents membres
de cette rose (fig. 8). Le profil dont
dont
redents. La section totale EF, comprenant les deux gros boudins principaux
est marqué en G. Enfin le profil
de la rose est donc formée des deux gros boudins principaux
A,
et en dedans du grand cercle de
il y a un supplément de force
redent étant reculé en
les armatures de fer et vitraux ne sont plus posés contre le parement intérieur
du réseau de pierre, mais pris en feuillure en V, de façon à mieux
calfeutrer les panneaux et à empêcher les eaux pluviales de pénétrer à
dont les gros boudins forment colonnettes ; la saillie des bases étant
portée par un congé M sur la face, afin que le lit inférieur de cette base
puisse tomber au nu du boudin
</div>
[[Image:Rose.transsept.sud.Notre.Dame.Paris.2.png|center]]
<div class="text" >
Dans les deux roses nord et sud du transsept de Notre-Dame de Paris,
les deux écoinçons supérieurs sont aveugles, le formeret de la voûte joignant
la partie supérieure de la circonférence de la rose. Si le cercle est
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latéraux, la partie ajourée, le châssis vitré, se termine par le cintre
de la rose elle-même. Cependant, dès 1240, des maîtres avaient jugé à
propos
écoinçons supérieurs des roses. Ce fut à cette époque que
la chapelle du château de Saint-Germain en Laye<span id="note7" ></span>[[#footnote7|<sup>7</sup>]]. Cet édifice, dont la
structure est des plus remarquables, tient autant aux écoles
champenoise
et bourguignonne
pouvait manquer
chapelle, depuis les travaux entrepris dans le château sous Louis XIV, était
complètement engagée sous un enduit de plâtre. La restauration de cet
édifice ayant été confiée à
celui-ci reconnut bien vite
en Laye ; il
embellissements
en rétablissant
rose. Or, cette rose, une des plus belles que nous connaissions, est
inscrite dans un carré complètement ajouré. Son ensemble, tracé en A
(fig. 9), se compose de douze rayons principaux, les quatre écoinçons
étant à jour et vitrés.
possible, car les piles
B) font saillie sur le diamètre de la rose ; le formeret portant sur
les colonnettes
réunit la pile à
ligne ponctuée
</div>
[[Image:Rose.chapelle.chateau.Saint.Germain.en.Laye.png|center]]
<div class="text" >
Pour indiquer plus clairement le tracé de la rose de la sainte Chapelle
de Saint-Germain en Laye, nous
avec un de ses écoinçons ajourés, à
remarquera
roses, les colonnettes sont dirigées, les chapiteaux vers le centre. Les douze
rayons principaux, étrésillonnés par les cercles intermédiaires D, offrent
Ligne 572 ⟶ 573 :
Quant aux rayons principaux E, quatre butent suivant les deux axes, et les
huit autres sont maintenus par les trèfles H qui, à leur tour, étrésillonnent
les grands cercles
excellent, simple et résistant. En L, nous donnons la section du réseau
principal ; en M, celle des redents.
remarquera que le profil intérieur est plus plat que le profil extérieur,
afin de masquer aussi peu que possible les panneaux de vitraux par la
saillie des moulures à
sont en feuillure et non plus attachés contre le parement intérieur. Nous
avons encore dans cette rose un exemple de la solidité de ces délicats
treillis de pierre
des trous percés après coup, des mutilations nombreuses, la rose
Saint-Germain en Laye tient ; et
beaucoup de ces morceaux pourront être utilisés.
des compartiments des roses, sans modifier
système de leur composition. Mais il faut signaler les roses appartenant
à une autre école, et qui diffèrent sensiblement de celles appartenant
à
font voir que, dans la construction de ces claires-voies, les architectes employaient
autant que possible de grands morceaux de pierre,
d’épaisses
dalles découpées et des rayons étrésillonnants. Ces ensembles formaient
ainsi une armature rigide,
parfaitement avec la nature des matériaux donnés à cette province. Mais en Champagne, on ne possédait pas ce beau cliquart du bassin
de Paris ; les matériaux calcaires dont on disposait, étaient
résistance relativement moindre, et ne pouvaient
longs morceaux. Il fallait bâtir par assises ou par claveaux. Ces pierres
ne pouvaient
les architectes de la cathédrale de Reims adoptèrent-ils
méthodes.
Ils construisirent les réseaux des roses comme les meneaux des
Ligne 608 ⟶ 609 :
compartiments
dans des cercles épais, clavés comme des arcs de voûtes. Telles
sont faites les deux roses nord et sud du transsept de cette cathédrale,
qui datent de 1230 environ. La rose
plein cintre, comme à Paris, mais
projection
des arcs-doubleaux de la grande voûte ; si bien
propre de la rose, il reste un écoinçon vide (voy. fig. 2, le tracé B). La
rose de la façade occidentale de cette cathédrale, élevée plus tard,
vers 1250, est construite
principal
est un épais cintre composé de claveaux, dans lequel
les compartiments. Ces roses étant parfaitement gravées, avec tous leurs
détails, dans
inutile
de les reproduire ici. Les cercles principaux des roses du transsept
construits par claveaux. Quant aux compartiments intérieurs, formant
les châssis vitrés, ils
des bases et chapiteaux des colonnettes. Les panneaux des vitraux sont
attachés au parement intérieur du réseau, comme à la rose de la façade
Ligne 630 ⟶ 631 :
La rose occidentale de la cathédrale de Reims se rapproche davantage
du système de
moins, et a 2<sup>m</sup>, 18
de vitraux sont pris en feuillure. Mais nous avons fait ressortir
ailleurs
(voy. [[
employés
par les architectes de Notre-Dame de Reims. Aussi bien ces grandes
claires-voies, déjà si légères à Paris, au commencement du XIII<sup>e</sup> siècle,
sont à Notre-Dame de Reims des constructions inébranlables, épaisses et
reposant non plus sur des sections de 0<sup>m</sup>, 06 à 0<sup>m</sup>, 10 superficiels, mais
de 0<sup>m</sup>, 20 à 0<sup>m</sup>, 25. Cependant, dès les dernières années du XIII<sup>e</sup> siècle,
ces architectes champenois avaient atteint et même dépassé la limite
de la légèreté donnée aux réseaux des claires-voies dans
très-fins
et résistants, tels, par exemple, que le liais de Tonnerre, et que, profitant
des qualités particulières à ces pierres calcaires, ils donnaient aux compartiments
de leurs fenêtres, aux meneaux et aux réseaux des sections,
une ténuité qui ne fut jamais dépassée. Dans
on peut se rendre compte de la légèreté extraordinaire des membres des
claires-voies champenoises, en examinant les figures relatives à
Saint-Urbain de Troyes, bâtie à la fin du XIII<sup>e</sup> siècle. Mais à Reims même,
il existait une église dont nous parlons fréquemment, Saint-Nicaise,
bâtie par
détails étaient
démolie au commencement de ce siècle, il ne nous reste que la dalle
tumulaire de son architecte,
quelques fragments de pavages et
nombre de dessins et une admirable gravure. Au-dessus
très-remarquablement dessiné<span id="note9" ></span>[[#footnote9|<sup>9</sup>]], au centre de la façade occidentale,
formait plutôt un immense fenestrage
inscrit sous le formeret de la voûte de la nef.
Nous présentons (fig. 10) cette composition.
plutôt un premier arc-doubleau de la grande voûte. Le cercle qui inscrit
le réseau est indépendant de cet arc et ne
sommiers B. Le réseau est, conformément à la donnée rémoise,
indépendant
du cercle, ainsi que le fait voir la coupe en C. Pour maintenir
ce cercle, ont été posés les cercles-étrésillons D, E, F. On observera que
dans le tracé du réseau,
de jambettes G, qui ne tendent plus toutes au centre, comme les rayons
des roses de la première moitié du XIII<sup>e</sup> siècle, mais qui ont une résistance
oblique, et par cela même empêchent une déformation qui
produite
parfois. En effet, il arrivait, pour des roses
dont les membres avaient une faible section, que la déformation se produisait,
ainsi que
de ces roses subissait une pression trop forte, par suite
ou
de tendre à ce centre, faisaient tous un mouvement de rotation à leur
pied<span id="note10" ></span>[[#footnote10|<sup>10</sup>]].
</div>
[[Image:Rose.eglise.Saint.Nicaise.Reims.png|center]]
<div class="text" >
Les accidents qui résultaient de ce mouvement
signalés ; ils compromettaient la solidité de tout
des épaufrures et en enlevant au réseau tout son roide. Ce
pas, certes, dans les roses robustes de la cathédrale de Reims que de pareils
effets pouvaient se produire. Mais Libergier avait probablement
observé ce mouvement de déformation par rotation dans des roses de
voulant
atteindre et même dépasser cette délicatesse dans la structure de la
rose occidentale de Saint-Nicaise, il adopta un système qui devait éviter
ces dangers. À
prévint le mouvement de rotation de
ne cessa de poursuivre dans la composition des roses des XIV<sup>e</sup> et
XV<sup>e</sup> siècles.
Celles-ci, combinées dès lors
moins sujettes à se déformer.
</div>
[[Image:Deformation.rose.medievale.png|center]]
<div class="text" >
Le système de la rose champenoise, composée
clavé, embrevant les compartiments intérieurs formés de pierre en délit,
avait cet avantage de présenter une certaine élasticité et de permettre
les charges partielles sur ces compartiments. Mais aussi ces architectes
champenois de la fin du XIII<sup>e</sup> siècle étaient des constructeurs
très-expérimentés
et très-habiles ; et si, malheureusement,
de Reims
celle de Saint-Urbain de Troyes, qui est certainement la plus
merveilleuse
Ligne 723 ⟶ 724 :
des rayons des roses.
<span id="Amiens94" >À [[
était, vers 1325, percé
engendrés
par un pentagone, ne tendent plus au centre du cercle, mais
aux angles de ce pentagone formant œil:
pivotement des rayons ; mais cette rose
composition. La fin du XIV<sup>e</sup> siècle et le commencement du XV<sup>e</sup>
malheurs de cette époque, donnaient
de la fin du règne de Charles VII que les architectes se remirent à
En ce qui concerne les roses, le système de Libergier paraît alors
avoir définitivement prévalu, et la rose occidentale de la sainte Chapelle
du palais, à Paris, reconstruite au XV<sup>e</sup> siècle, est évidemment une arrière-petite-fille
de celle de Saint-Nicaise de Reims. Nous donnons (fig. 12) le
douzième de cette rose, à
</div>
[[Image:Rose.Sainte.Chapelle.Palais.Paris.png|center]]
<div class="text" >
presque
exclusivement de lignes courbes, il semble, au premier abord, que
ces mailles qui présentent un enchevêtrement des plus gracieux aux uns,
une conception maladive aux autres, suivant les goûts ou les opinions,
ne sont déterminées que par le caprice. Il
blâme de parti pris, il faut avoir affaire à la géométrie, pour se rendre
compte de ces compositions ; or, la géométrie ne peut passer pour une
science de
Dans la rose de Saint-Nicaise, non-seulement les rayons sont
rectilignes,
mais aussi les jambettes, qui font
mais en supposant un effort, une pression sur un point de la
circonférence,
ces étrésillons auraient eu besoin eux-mêmes
pour résister à cette pression. En observant, par exemple, la contexture
des plantes, on remarque que les réseaux qui forment les feuilles, la
pulpe de certains fruits, présentent un système cellulaire
très-résistant,
si
organes.
des roses du XV<sup>e</sup> siècle. Ils conservent quelques rayons, et remplissent les
coins laissés entre eux par une véritable arcature cellulaire, assez semblable
Ligne 771 ⟶ 772 :
rayons rectilignes la divisent en six grands segments, qui sont remplis
par deux courbes principales étrésillonnées par un réseau de courbes
secondaires. Les charges ou pressions se répartissent dès lors sur
de
dérivent
ayant été tracé, la portion du grand rayon
trois parties égales. La ligne
côtés duquel ont été posés les centres
le côté
le tiers de la portion de circonférence
De ce point
secondaire
du grand lobe. Sur la ligne A C parallèle au grand rayon
le centre K de
de
Sur cette même ligne E
posé le centre de
centre de
été cherché le centre de
courbes du compartiment. Un triangle équilatéral divisé par
donné les centres des lobes secondaires, comme
dans le grand lobe supérieur, ont donné les centres des lobes
secondaires de cette partie. Les côtés de ces triangles équilatéraux ont
donné les positions des pointes des redents destinés à consolider le réseau.
Notre figure fait assez comprendre la position de ces centres sur
les côtés des triangles équilatéraux, pour
fournir des explications plus détaillées. Le profil G donne la section des
membres principaux et celle H des membres secondaires. Le tracé L, à
une plus grande échelle, fait voir comment ces membres secondaires
pénètrent dans les membres principaux. On observera que
renforcé
extérieurement par un cercle et un redenté saillants qui lui donnent
plus
aboutissant à ce cercle central.
voir comment les morceaux de pierre sont coupés en raison des pressions
dans toutes les roses de quelque importance, à dater du XIII<sup>e</sup> siècle ; le
plomb formant lui-même goujon : tandis que dans les roses à rayons des
XIII<sup>e</sup> et XIV<sup>e</sup> siècles, les constructeurs ont placé des goujons de fer dans les
lits, ce qui fait parfois éclater les pierres, par suite de
de la sainte Chapelle du palais a été taillée dans de la pierre dure de
Vernon, et
des deux tourelles formant contre-forts<span id="note11" ></span>[[#footnote11|<sup>11</sup>]].
Il
de réseaux de pierre destinés à maintenir des vitraux. La science
du tracé, la précision de
avaient atteint leurs dernières limites, et les roses que
encore au commencement du XVI<sup>e</sup> siècle sont loin de remplir au même
degré ces conditions.
roses ont le plus
de goût. Cependant on ne saurait passer sous silence les belles roses de
la cathédrale de Chartres, qui datent de la première moitié du XIII<sup>e</sup> siècle,
et qui sont si remarquables par leur style et leur exécution<span id="note12" ></span>[[#footnote12|<sup>12</sup>]].
Celle de la
façade occidentale, notamment, est un véritable chef-
attiré
album ; mais cette rose a été gravée dans plusieurs recueils avec assez de
soin et
ici. Elle se recommande par une structure singulièrement robuste
et des combinaisons
employée
(calcaire de Berchère) ne permettait pas ces délicatesses de tracés, ces fines découpures des roses de
</div>
[[Image:Rose.eglise.Montreal.Yonne.png|center]]
<div class="text" >
<span id="Montreal.Yonne16" ></span>Une école du moyen âge fort remarquable, celle de Bourgogne,
semble
province,
les roses sont petites et
la Bourgogne possède des matériaux qui se prêtent parfaitement
à ce genre de claires-voies. On voit apparaître les premières roses dans la
petite église de [[
XII<sup>e</sup> siècle. Celle qui
sa structure. Nous en donnons le quart (fig. 13). Elle se compose de
trois zones de petites dalles découpées, de 0<sup>m</sup>, 13
rangées de demi-cercles ajourés et chanfreinés entre les coupes. Pour
faire saisir la taille de ces morceaux de pierre, nous présentons en A
de ceux de la zone intermédiaire, et en B
Ces dalles sont simplement posées sur mortier et forment trois
rangées de claveaux évidés. À
comme il est indiqué en
pris en feuillure. La rose occidentale de la même église se compose
par une arcature ajourée. <span id=Langres>Signalons aussi les roses de la cathédrale de
[[
la même époque (fin du XII<sup>e</sup> siècle). Ces roses consistent simplement en
de grands redents ajourés, clavés entre eux, et réunis au centre par un
cercle de fer (fig. 14). Ces roses sont
peuvent être mises en parallèle avec nos grandes roses de
datant de la même époque, comme celles de [[
Paris, de [[
</div>
[[Image:Rose.cathedrale.Langres.png|center]]
<div class="text" >
On peut classer parmi les roses des œils de 1 à 2 mètres de vide, qui
quelques
édifices de la France méridionale.
Le mur de
(Puy-de-Dôme)
est percé
intérieur. Cette rose, dont nous donnons (fig. 15) la face extérieure en A
et la coupe en B, se compose de cinq rangs de claveaux assez gauchement
appareillés. Mais
admis dans les provinces méridionales autrement que comme une
importation.
On subissait
formes, sans en comprendre la valeur au point de vue de la structure.
</div>
[[Image:Rose.eglise.Royat.png|center]]
<div class="text" >
Deux de ces œils provenant de la cathédrale de Paris, tracés en C et
en D, font ressortir au contraire
composition de ces à-jour
le gâble du pignon occidental, et est destinée à éclairer la charpente.
Celles D sont ouvertes dans
dessin coïncide avec
très-judicieusement combinés pour ouvrir un jour dans un parement,
sans avoir recours à des arcs.
En terminant cet article, il faut citer les belles roses du milieu du
XIII<sup>e</sup> siècle, de
Saint-Germer, qui reproduisait très-probablement la rose primitive de la
sainte Chapelle du palais à Paris ; celle du croisillon sud de la cathédrale
de Sées, habilement restaurée par M. Ruprick Robert. <span id=Clermont.Ferrand>Parmi les roses
de la fin du XIII<sup>e</sup> siècle et du commencement du XIV<sup>e</sup>, celles du transsept
de la cathédrale de [[
hauts et bas, comme la rose de la sainte Chapelle de Saint-Germain en
Laye<span id="note13" ></span>[[#footnote13|<sup>13</sup>]] ; celles du transsept de la cathédrale de Rouen, charmantes de
style et
roses. Dans
habituellement les roses ouvertes dans les murs-pignons des
transsepts.
On ne voit pas que
les grandes roses. À la cathédrale de Metz, par exemple, ce sont
d’immenses
fenestrages qui éclairent le transsept. Les roses appartiennent
donc aux écoles laïques de
encore
voyons-nous que, dans cette dernière province, les roses sont inscrites
Ligne 923 ⟶ 924 :
comme de véritables fenêtres.
<br /><br />
----
<span id="footnote1" >[[#note1|1]]
<span id="footnote2" >[[#note2|2]]
armature intérieure de fer indépendante. Ainsi
pour cette belle composition.
<span id="footnote3" >[[#note3|3]]
Robert de Dreux, en 1180. (Voyez la
Prioux, 1859.)
<span id="footnote4" >[[#note4|4]]
<span id="footnote5" >[[#note5|5]]
pignon (le sol sur ce point étant compressible), avait subi de telles déformations, sans que
toutefois ces déformations eussent causé une catastrophe, que le cardinal de Noailles, au
commencement du dernier siècle, entreprit de faire reconstruire à neuf ce réseau de
pierre. Mais les coupes furent si mal combinées et les matériaux
que
écoinçons inférieurs pleins, croyant probablement que cette modification donnerait plus
de solidité à
eux-mêmes sur une claire-voie que
inutile. Il fallut donc,
il y a quelques années, refaire cette rose. Heureusement, des fragments anciens existaient
encore, les panneaux des vitraux primitifs avaient été replacés ainsi que les armatures de
fer. Il fut donc facile de reconstituer la rose dans sa forme première (cette forme avait
été quelque peu modifiée, notamment dans la coupe des profils). Un puissant chaînage
fut posé en L et en M, pour éviter tout écartement ; les contre-forts furent consolidés. La
rose du nord
des contre-forts ; il a suffi, pour la restaurer, de la déposer, et de refaire les morceaux
brisés sous la charge par suite de cet écartement. Mais ce qui fait ressortir la résistance
de ces grands châssis de pierre,
entiers pendant des siècles, malgré les accidents tels que ceux que nous signalons.
<span id="footnote6" >[[#note6|6]]
0<sup>m</sup>, 36 de section en moyenne ; les
pilettes intermédiaires
sont taillées dans du cliquart
de la butte Saint-Jacques.
métal.
<span id="footnote7" >[[#note7|7]]
<span id="footnote8" >[[#note8|8]]
et les arts qui en dépendent</i>. Gide édit., t. I.
<span id="footnote9" >[[#note9|9]]
<span id="footnote10" >[[#note10|10]]
sud de Notre-Dame de Paris), et peu de largeur, pour laisser plus de place aux vitraux, il
est évident que si une pression
cercle, les rayons, ne
pouvant rentrer en eux-mêmes, trouvant une résistance sur leur champ, poussaient
dans le sens le plus faible de leur section et le faisaient pivoter.
<span id="footnote11" >[[#note11|11]]
<span id="footnote12" >[[#note12|12]]
du Ministère de
<span id="footnote13" >[[#note13|13]]
donnant une courbe très-plate, ce qui produit un assez mauvais effet. Mais ce
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