« Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/À Le Brun (3) » : différence entre les versions
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Où loin avant Phoebus Bellone me réveille,
Puis-je adorer encore et Vertumne et Pales ?
Il faut un
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A l'ennui de l'étude immoler mes beaux ans ;
S'il faut toujours errant, sans lien., sans maîtresse,
Étouffer dans mon
Et- sur un lit oisif, consumé de langueur,
D'une nuit solitaire accuser la longueur ?
Aux sommets où Phoebus a choisi sa retraite,
Enfant, je n'allai point me réveiller poète
Mon
Les feux de Calliope et les feux de l'amour.
L'amour seul dans mon orme a créé le génie ;
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Réunis dans ta main les sceptres différents ;
Toi-même, quel succès, dis-moi, quelle victoire
Chatouille mieux ton
Est-ce lorsque Buffon et sa savante cour
Admirent tes regards qui fixent l'oeil du jour ?
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Dans vos saintes forêts daignez guider mes pas.
J'ose, nouveau pontife aux antres du Permesse,
Mêler des chants français dans les
Dites en. quel vallon vos écrits médités
Soumirent à vos
Qu'aisément à ce prix un jeune
Je n'ai point pour la gloire inquiété Pégase.
L'obscurité tranquille est plus chère à mes yeux
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La lyre est dans leurs mains. Cortège aimable et doux,
Qu'aux fêtes de la Grèce enleva l'Italie !
Et ma fière Camille est la
L'Élégie, ô Le Brun ! renaît dans nos chansons,
Et les muses pour elle ont amolli nos sons.
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S'écrie aux doux tableaux de ma muse ingénue :
« Ce poëte amoureux, qui me connaît si bien,
Quand il a peint son
[[Catégorie:André Chénier|A]]
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