« César Cascabel/Deuxième partie/Chapitre XIII » : différence entre les versions

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Bref, de ces diverses allées et venues de M. Cascabel, de ses stations prolongées sur la route de Walska, il résultat qu'il ne se trouvait point au cirque lorsqu'un homme vint demander à le voir, vers dix heures du matin.<br>
Clou-de-Girofle était seul à ce moment, se démenant au milieu d'un nuage de poussière, qui flottait au-dessus de la piste. Il en sortit en apercevant cet homme qui était tout simplement un moujik. Clou ne connaissant pas plus la langue dudit moujik que ledit moujik ne connaissait la langue de Clou, il leur fut impossible de s'entendre. Aussi Clou ne comprit-il pas un traître mot, lorsque son interlocuteur lui dit qu'il désirait parler à son maître, et qu'il était venu le trouver au cirque avant d'aller à la ''Belle-Roulotte''. Et alors le moujik fit ce qu'il aurait dû faire tout d'abord : il tendit une lettre à l'adresse de M. Cascabel.<br>
Clou comprit, cette fois. Une lettre portaint le nom fameux des Cascabel ne pouvait être destinée qu'au chef de la famille... à moins que ce ne fût à Mme Cornélia, ou à M. Jean, ou à M. Sandre, ou à Mlle Napoléone.<br>
Aussi Clou prit-il la lettre, en faisant comprendre par un geste qu'il se chargeait de la remettre à son patron. Puis, il congédia le moujik avec nombre de salutations, mais sans avoir pu savoir d'où il venait et qui l'avait envoyé.<br>
 
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