« César Cascabel/Deuxième partie/Chapitre XIII » : différence entre les versions

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Dans le désarroi de ses idées, M. Cascabel ne songeait même plus à sa femme, à ses enfants, à lui-même, si compromis pour le cas où le comte Narkine aurait été arrêté ! En effet, il ne serait que trop facile aux autorités d'apprendre dans quelles conditions M. Serge avait pu rentrer sur les territoires russes, et quels étaient les braves gens qui avaient favorisé son retour. Et cela pourrait coûter chez à la famille Cascabel !<br>
Bref, de ces diverses allées et venues de M. Cascabel, de ses stations prolongées sur la route de Walska, il résultat qu'il ne se trouvait point au cirque lorsqu'un homme vint demander à le voir, vers dix heures du matin.<br>
Clou-de-Girofle était seul à ce moment, se démenant au milieu d'un nuage de poussière, qui flottait au-dessus de la piste. Il en sortit en apercevant cet homme qui était tout simplement un moujik. Clou ne connaissant pas plus la langue dudit moujik que ledit moujik ne connaissait la langue de Clou, il leur fut impossible de s'entendre. Aussi Clou ne comprit-il pas un traître mot, lorsque son interlocuteur lui dit qu'il désirait parler à son maître, et qu'il était venu le trouver au cirque avant d'aller à la ''Belle-Roulotte''. Et alors le moujik fit ce qu'il aurait dû faire tout d'abord : il tendit une lettre à l'adresse de M. Cascabel.<br>
 
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