« Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)/IX/09 » : différence entre les versions

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=== IX. On emmène Mitia ===
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{{ChapitreNav|[[Auteur:Fédor Dostoïevski|Dostoïevski]], traduit par [[Auteur:Henri Mongault|H. Mongault]]|[[Les Frères Karamazov (trad. Henri Mongault)|Les Frères Karamazov]], 1923|Livre IX : L’Instruction préparatoire|[[../08|Chap. VIII]]| |[[../../X/01|Livre X]]}}
 
=== IX. {{t3|On emmène Mitia ===|IX}}
 
Le procès-verbal une fois signé, Nicolas Parthénovitch s’adressa solennellement à l’accusé et lui donna lecture d’une « ordonnance », aux termes de laquelle lui, juge d’instruction… ayant interrogé le prévenu… (suivaient les chefs d’accusation), attendu que celui-ci, tout en se déclarant innocent des crimes qu’on lui reprochait, n’avait rien produit pour se justifier, que cependant les témoins… et les circonstances… l’inculpaient entièrement, vu les articles… du Code pénal, ordonnait, afin d’empêcher le susnommé de se soustraire à l’enquête et au jugement, de l’incarcérer et de donner copie de la présente au substitut, etc. Bref, on déclara à Mitia qu’il était désormais en état d’arrestation, qu’on allait le ramener à la ville et lui assigner une résidence fort peu agréable. Mitia haussa les épaules.
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Kalganov courut au vestibule, s’assit dans un coin, courba la tête, se cacha la figure dans ses mains et pleura longtemps, comme un petit garçon. Il était presque convaincu de la culpabilité de Mitia. » Qu’est-ce que les gens peuvent valoir, après cela ! », murmurait-il, tout désemparé. Il ne voulait même plus vivre. » Est-ce que ça vaut la peine ? » s’écriait-il dans son chagrin.
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