« Revue littéraire (1829) » : différence entre les versions

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''De la barbarie et de la civilisation du moyen-âge''; des lois, des usages et des moeursmœurs, de la conversion de plusieurs princes et de ses effets, des conciles et des assemblées nationales chez divers peuples et particulièrement en France et en Angleterre, précédés d’une analyse des lois des Romains, et de leurs institutions judiciaires ; par Toulotte, auteur de ''l’Histoire philosophique des empereurs romains'', de la ''Cour et la Ville'', etc ; et par Ch. Th. Riva, avocat à la cour royale de Paris; 2 ou 3 v. in-8°.
 
Chez Dureuil, libraire-éditeur, place de la Bourse.
 
Dans un moment où les esprits se portent avec tant d’ardeur vers les hautes études législatives, les auteurs ont pensé qu’un ouvrage propre à faciliter les travaux et les recherches des jurisconsultes et des publicistes qui éprouvent le besoin de remonter à l’origine des sociétés européennes modernes, fixerait sérieusement l’attention générale. Afin d’intéresser une classe plus nombreuse de lecteurs, ils ont ajouté à l’analyse des lois et des institutions des peuples barbares du moyen-âge, des tableaux de ''moeursmœurs'' qui en feront mieux apprécier l’influence. Enfin, les lois et les institutions des Romains ayant, par leur sagesse, exercé une influence plus ou moins marquée sur la plupart des législations de l’Europe moderne, les auteurs devaient, pour présenter un système complet, esquisser les principaux caractères de ces lois et institutions, telles que les offre ce dernier état de la législation. Nous avons surtout observé un exposé très méthodique de ''l’organisation judiciaires'' des Romains.
 
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Londres (12 sh.).
 
Lorsque les Anglais menaçaient la Nouvelle-Orléans, en 1815, le général Jakson, à qui la défense de cette ville était confiée, ne vit d’autre moyen de déjouer les complots des mécontens qu’elle renfermait, qu’en y proclamant la loi martiale. Cette mesure, dont les évènemens prouvèrent l’indispensable nécessité, donna lieu à un confit entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire; et M. Hall, un des juges de la cour suprême, se distingua surtout par son opposition Jakson, dont le temps était trop précieux pour le perdre en vaines disputes, le fit arrêter et l’envoya hors de la ville. Après la paix, ce magistrat, de retour à la Nouvelle-Orléans, appela le sauveur de la patrie à son tribunal, et le condamna à une amende de mille dollars pour désobéissance aux lois. M. Hall est moins un bon patriote, et l’ouvrage qu’il vient de publier ne manque pas, d’un certain mérite littéraire. II renferme une description fort exacte des Etats de l’Ouest, quantité de faits curieux sur les premiers établissemens de cette partie de l’Union, et un tableau piquant des moeursmœurs et coutumes de ses habitans.
 
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