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{{tiret2|chan|ter,}} même avec le plus chaud enthousiasme, ou de reproduire avec la plus vivante fidélité de description les formes, les sons, les odeurs, les couleurs et les sentiments qui lui sont communs avec le reste de l’humanité, celui-là, dis-je, n’aura encore aucun droit à ce divin nom de poète. Il lui reste encore quelque chose à atteindre. Nous sommes dévorés d’une soif inextinguible, et il ne nous a pas montré les sources cristallines seules capables de la calmer. Cette soif fait partie de l’Immortalité de l’homme. Elle est a la fois une conséquence et un signe de son existence sans terme. Elle est le désir de la phalène pour l’étoile. Elle n’est pas seulement l’appréciation des Beautés qui sont sous nos yeux, mais un effort passionne pour atteindre la Beauté d’en haut. Inspirés par une prescience extatique des gloires d’au delà du tombeau, nous nous travaillons, en essayant au moyen de mille combinaisons, au milieu des choses et des pensées du Temps, d’atteindre une portion de cette Beauté dont les vrais éléments n’appartiennent peut-être qu’à l’éternité. Alors, quand la Poésie, ou la Musique, la plus enivrante |
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avec le plus chaud enthousiasme, ou de reproduire avec la plus vivante |
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fidelite de description les formes, les sons, les odeurs, les couleurs |
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et les sentiments qui lui sont communs avec le reste de l’humanite, |
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celui-la, dis-je, n’aura encore aucun droit a ce divin nom de poete. Il |
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lui reste encore quelque chose a atteindre. Nous sommes devores d’une |
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soif inextinguible, et il ne nous a pas montre les sources cristallines |
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seules capables de la calmer. Cette soif fait partie de l’Immortalite de |
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sans terme. Elle est le desir de la phalene pour l’etoile. Elle n’est |
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pas seulement l’appreciation des Beautes qui sont sous nos yeux, mais un |
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effort passionne pour atteindre la Beaute d’en haut. Inspires par |
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une prescience extatique des gloires d’au dela du tombeau, nous nous |
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choses et des pensees du Temps, d’atteindre une portion de cette Beaute |
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dont les vrais elements n’appartiennent peut-etre qu’a l’eternite. |
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Alors, quand la Poesie, ou la Musique, la plus enivrante |