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régna une anarchie de cinq ans, pendant laquelle la république, privée de tous ses mandataires, n’eut d’autre magistrature que celle des tribuns du peuple, qui n’étaient légalement revêtus d’aucune prérogative du pouvoir exécutif — c’est uniquement à cette époque, monsieur Bon-Bon, que j’ai été à Rome, et, comme je n’ai aucune accointance mondaine, je ne connais rien de sa philosophie.<ref>« Cicéron, Lucrèce, Sénèque écrivaient sur la philosophie, mais c’était la philosophie grecque. » — ''Condorcet''.</ref> » |
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une anarchie de cinq ans, pendant |
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laquelle la republique, privee de tous ses mandataires, n’eut d’autre |
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magistrature que celle des tribuns du peuple, qui n’etaient legalement |
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revetus d’aucune prerogative du pouvoir executif — c’est uniquement a |
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cette epoque, monsieur Bon-Bon, que j’ai ete a Rome, et, comme je n’ai |
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aucune accointance mondaine, je ne connais rien de sa philosophie.[61]" |
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« Que pensez-vous de… (''Un hoquet'') que pensez-vous d’Épicure ? » |
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« Ce que je pense de ''celui-là'' ! » dit le diable, étonné, « vous n’allez pas, je pense, trouver quelque chose à redire dans Épicure ! Ce que je pense d’Épicure! Est-ce de moi que vous voulez parler, monsieur ? — C’est ''moi'' qui suis Épicure ! Je suis le philosophe qui a écrit, du premier au dernier, les trois cents traités dont parle Diogène Laërce. |
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"Ce que je pense de celui-la!" dit le diable, etonne, vous n’allez pas, |
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je pense, trouver quelque chose a redire dans Epicure! Ce que je pense |
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d’Epicure! Est-ce de moi que vous voulez parler, monsieur? — C’est ''moi'' |
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qui suis Epicure! Je suis le philosophe qui a ecrit, du premier au |
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dernier, les trois cents traites dont parle Diogene Laerce. |
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« C’est un mensonge ! » s’écria le métaphysicien ; car le vin lui était un peu monté à la tête. |
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peu monte a la tete. |
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« Très bien ! — Très bien, monsieur ! |
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