« Ainsi parlait Zarathoustra/Deuxième partie/L’enfant au miroir » : différence entre les versions

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Ainsi s'écoulèrent pour le solitaire des mois et des années ; mais sa sagesse grandissait et elle le faisait souffrir par sa plénitude.
 
Un matin cependant, réveillé avant l'aurore, il se mit à réfléchir longtemps, étendu sur sa couche, et finit par dire à son coeurcœur :
 
"Pourquoi me suis-je tant effrayé dans mon rêve et par quoi ai-je été réveillé ? Un enfant qui portait un miroir ne s'est-il pas approché de moi ?
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"O Zarathoustra — me disait l'enfant — regarde-toi dans la glace !"
 
Mais lorsque j'ai regardé dans le miroir, j'ai poussé un cri et mon coeurcœur s'est ébranlé : car ce n'était pas moi que j'y avais vu, mais la face grimaçante et le rire sarcastique d'un démon.
 
En vérité, je comprends trop bien le sens et l'avertissement du rêve : ma ''doctrine'' est en danger, l'ivraie veut s'appeler froment.
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Maintenant, dans sa folie, elle parcourt le désert stérile à la recherche des molles pelouses — ma vieille sagesse sauvage !
 
C'est sur la molle pelouse de vos coeurscœurs, mes amis ! — sur votre amour, qu'elle aimerait à abriter ce qu'elle a de plus cher ! —