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Le vent se lève chaud et lourd, un frisson passe
Le vent se lève chaud et lourd, un frisson passe
Et repasse, toujours plus fort, dans l'épaisseur
Et repasse, toujours plus fort, dans l’épaisseur
Toujours plus sombre des hauts chênes, obsesseur,
Toujours plus sombre des hauts chênes, obsesseur,
Et s'éparpille, ainsi qu'un miasme, dans l'espace.
Et s’éparpille, ainsi qu’un miasme, dans l’espace.


La nuit vient. Le hibou s'envole. C'est l'instant
La nuit vient. Le hibou s’envole. C’est l’instant
l'on songe aux récits des aïeules naïves...
l’on songe aux récits des aïeules naïves…
Sous un fourré, là-bas, là-bas, des sources vives
Sous un fourré, là-bas, là-bas, des sources vives
Font un bruit d'assassins postés se concertant.
Font un bruit d’assassins postés se concertant.
</poem>
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