« Mémoire sur la matière du son » : différence entre les versions

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{{Titre|Mémoire sur la matière du son|[[Jean-Baptiste de Lamarck]]|[[:Category:1799|1799]]}}
 
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{{refa|1}}Le choc des corps, opéré à certaine distance de nous, produit sur l’organe de notre ouïe une sensation connue de tout le monde, sous le nom de ''bruit'' ou de ''son''<ref>Le son, proprement dit, résulte du choc des corps élastiques : il est dû à une série de vibrations régulières et décroissantes de ces corps ou de leurs parties ; vibrations qui opèrent dans le fluide subtil, qui est la matière propre de ce son, une série de vibrations analogues.</br>Le ''bruit'', au contraire, résulte du choc des corps non élastiques : il est le produit d’un ou de plusieurs chocs qui ne se répètent point par vibrations. Ce n’est en quelque sorte qu’un son simple.</ref>. Il n’est pas douteux que cette sensation ne soit le résultat de l’ébranlement ou de la vibration d’une matière fluide, interposée entre le corps choqué et notre organe ; matière que son extrême transparence ne nous permet pas d’apercevoir.
 
LE choc des corps, opéré à certaine distance de nous, produit sur l’organe de notre ouïe une sensation connue de tout le monde, sous le nom de ''bruit'' ou de ''son''{{refl|1}}. Il n’est pas douteux que cette sensation ne soit le résultat de l’ébranlement ou de la vibration d’une matière fluide, interposée entre le corps choqué et notre organe ; matière que son extrême transparence ne nous permet pas d’apercevoir.
 
Quelque familière que nous soit cette sensation du son ou du bruit, il me semble que la matière qui la cause, en affectant notre organe auditif, ne nous est pas encore bien connue.
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Le fluide invisible qui est pour nous la matière propre du son et du bruit, se trouvant nécessairement interposé entre les corps choqués et notre organe auditif, doit être un fluide qui nous environne partout, dans lequel, par conséquent, nous nous trouvons sans cesse plongés ; en un mot, il doit constituer le milieu invisible dans lequel nous vivons, ou au moins en faire partie.
 
Quoique l’air commun, que je nomme ''gaz atmosphérique''{{refl|2}}<ref>J’ai donné à l’air commun, dans lequel nous vivons, le nom de ''gaz atmosphérique'', parce que, comme je le ferai voir ailleurs, c’est un composé gazeux, résultant de la combinaison de l’air élémentaire avec les principes d’une grande partie des vapeurs qui émanent et s’exhalent de toutes parts de la surface du globe, et qui s’élèvent et se répandent dans le sein de l’atmosphère, où elles s’y détruisent. Ces vapeurs, qui ne peuvent ainsi s’élever dans l’atmosphère que jusqu’à une hauteur limitée, y donnent lieu à la formation et à l’entretien continuel d’une combinaison particulière et gazeuse, dans laquelle l’air élémentaire (le ''gaz oxigène'' des chimistes) paroît entrer au moins pour un quart, et qui constitue le fluide invisible, connu sous le nom d’air commun. Il remplit seulement la région inférieure de l’atmosphère, que je nomme ''Région des vapeurs''.</ref>, soit un fluide absolument nuisible, ce fluide, dans lequel nous sommes continuellement plongés, est sans doute de tout tems parvenu à notre connoissance, parce que dans ses déplacement il se rend sensible à nous en affectant l’organe du toucher, en nous poussant même avec force, et ensuite parce qu’étant d’une certaine grossièreté dans ses parties, nous avons la facilité de l’enfermer dans des vaisseaux, de l’y retenir à notre gré, d’en faire l’examen, etc. etc.
 
Il étoit donc naturel de penser qu’un fluide dans lequel nous sommes sans cesse plongés, qui se trouve par conséquent interposé entre tous les corps et nous, que nous connoissons en quelque sorte de tout tems, qui nous semble d’ailleurs jouir d’un ressort considérable, devoit être la matière même qui nous affecte dans la sensation du son ou du bruit. Il étoit raisonnable de croire que c’étoit ce même fluide qui, dans le choc des corps, recevoit un ébranlement ou des vibrations dans un degré de force proportionné, et propageoit cet ébranlement ou ces vibrations jusqu’à notre ouïe.
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Nous allons voir que la matière fluide qui forme le bruit ou le son, a la faculté de propager à travers différens milieux, et surtout à travers des milieux solides, les ébranlemens ou les vibrations qu’elle peut recevoir du choc des corps, et qu’en conséquence il est nécessaire que sa ténuité ou son extrême rarité la mette dans le cas de traverser facilement ces différens milieux. Or, on sait que l’air commun ne sauroit traverser une vessie de porc lorsqu’on l’y enferme, et qu’on peut le retenir à son gré dans toutes sortes de vaisseaux ; il n’a donc point les propriétés dont jouit évidemment la matière propre du son.
 
Lorsqu’arriva l’affreux accident qu’éprouva la poudrerie établie dans la plaine de Grenelle, prés Paris (le 14 fructidor an 2)<ref>'''Note de WIKISOURCE :''' Le 31 août 1794.</ref>, je distinguai très-bien la commotion qui ébranloit tout, et qui causa tant de dommages dans les matières fragiles, du bruit ou craquement remarquable qui lui succéda, et qui parvint à mon oreille à travers l’air commun. Je m’aperçus clairement que le fluide qui causa la commotion que je ressentis dans le lieu où je me trouvois, arrivoit à moi à travers la masse du sol, me pénétroit, et occasionnoit en moi une sensation sourde et particulière très-distincte de celle que le bruit qui se progageoit à travers l’air, vint opérer sur mon ouïe. Je suis convaincu que l’air commun étoit incapable de produire de semblables effets ; car quelles que soient les ondulations ou les vibrations qu’on pourroit supposer s’être alors formées dans sa masse, elles ne pourroient s’être propagées à travers le sol à la distance d’environ cinq kilomètres (plus d’une lieue), où je me trouvois, avec la célérité et la force que je remarquai dans cette circonstance. J’eus donc occasion de me convaincre que la commotion{{refl|3}}<ref>La commotion que je ressentis à une aussi grande distance du lieu de son origine, n’étoit pas, comme on pourroit le croire, le résultat d’une compression successive des parties du sol comprises entre le lieu où j’étois et celui où se faisoit l’explosion ; car on sait que l’effet de la compression est non-seulement proportionnel au degré de force avec lequel agit le corps comprimant, mais aussi au degré de compressibilité du corps comprimé ; en sorte qu’une masse sera d’autant plus comprimée par la force comprimante, que ses parties seront moins dures et plus susceptibles de céder à la compression. Ce n’est assurément pas la masse terreuse et pierreuse qui constitue le sol qui a subi la commotion dont il s’agit, et que, comparativement au fluide subtil qui la pénètre, on jugera très-susceptible de céder à la compression.</br>Tandis qu’un fluide subtil, éminemment élastique par sa nature, répandu dans toutes les parties du globe et dans toutes les masses qui le constituent, recevant tout à coup, par l’explosion en question, une compression énorme et subite, a dû communiquer, de proche en proche, à ses parties voisines, la compression qu’il venoit de recevoir, et par suite de son ressort, s’efforcer de se rétablir partout dans son premier état, ce qui a produit la commotion et les accidens observés.</ref> que j’éprouvai à cette grande distance, étoit due singuliérement à l’agitation violente d’un fluide subtil et élastique qui avoit la faculté de traverser la masse du sol sans résistance, ou plutôt qui, s’y trouvant répandu, y propageoit les ébranlemens violens qui venoient de lui être communiqués.
 
La matière qui occasiona la commotion dont il s’agit, produisit les plus grands effets sur les corps denses, et ne fit point osciller le feuillage des arbres ; ce que j’observai étant à ma fenêtre, et faisant face au lieu où s’opéroit cette terrible détonnation. Une porte de communication de ma chambre à une pièce voisine s’ouvrit, et les plus légers ébranlemens ne se firent point remarquer dans les rideaux. Le piton d’un crochet de fer qui tenoit une autre porte fermée, s’arracha, pendant que dans le même lieu le calme de l’air se faisoit ressentir par le repos des corps légers. J’appris le lendemain que, dans une maison fort élevée qu’occupoit alors le citoyen Crapelet, imprimeur (rue des Carmes), la commotion s’étoit si fortement fait ressentir dans le bas, au rez-de-chaussée de cette maison, que les ouvriers y avoient été effrayés de l’ébranlement qu’ils remarquoient dans les meubles de leur atelier ; tandis que le citoyen Crapelet, qui se trouvoit alors au quatrième étage de la même maison, n’avoit point ressenti de commotion, mais avoit seulement entendu par la fenêtre le bruit que l’explosion avoit occasionné.
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Le bruit ou le son se transmet dans l’air commun d’une manière connue de tout le monde, et avec cette seule variation qu’il s’étend plus au loin, et s’entend plus fortement dans un air dense que dans un air raréfié. Aussi le bruit ou le son s’entend mieux le soir ou la nuit, que dans le jour ; dans un bois que dans une plaine nue ; dans l’air qui domine les eaux, que dans celui qui couvre des terrains arides. Mais dans tous ces cas, la propagation du bruit on du son à travers l’air, est toujours plus lente et moins forte qu’à travers les autres milieux plus denses.
 
Diverses observations attestent que le son ou le bruit se propage sous l’eau, c’est-à-dire, dans la masse de ce liquide, bien plus fortement qu’à travers l’air{{refl|4}}<ref>C’est un fait prouvé, que les bruits qui se font sous l’eau, sont si formidables et si terribles, qu’au rapport de l’abbé Nollet, un plongeur qui étoit descendu au fond de la mer, par le moyen d’une cloche, eut à peine commencé de sonner du cor qu’il pensa s’évanouir. (''Problème d’Acoustique'', introduct. p. xxvj. ''Tentamen de vi soni et musices in corpus humanum'', par Roger, médecin de Montpellier. §. 98.)</ref> : on y entend même, quoique plus foiblement, les sons qui y arrivent à travers l’air qui la domine{{refl|5}}<ref>« J’ai eu la curiosité, dit Nollet (''Leçons de Physique'', vol. 3, p. 420), de me plonger exprès, à différentes profondeurs, dans une eau tranquille, et j’y ai entendu très-distinctement toutes sortes de sons, jusqu’aux articulations de la voix humaine. »</ref>.
 
La Nature a donné aux animaux qui vivent dans l’air, un conduit auditif externe, pour augmenter en eux les moyens d’entendre le bruit ou le son qui ne se propage qu’avec une certaine foiblesse, à travers un milieu si mou et qui a si peu de densité ; mais elle a privé de conduit auditif externe presque tous les animaux qui vivent continuellement dans l’eau, parce que se trouvant dans un milieu beaucoup plus favorable à la propagation du bruit ou du son, ils n’en avoient pas besoin.
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L’air ressemble en cela aux autres matières composées gazeuses, qui ne doivent leur état de gaz et la totalité de leur ressort qu’à un fluide subtil et éminemment élastique qui les pénètre, c’est-à-dire, qui se trouve répandu dans leur masse sans y être combiné (le ''calorique'').
 
L’effet du ressort que l’air reçoit du fluide élastique continuellement répandu dans sa masse, a pu être observé, calculé et très-bien déterminé par les géomètres, et ensuite le résultat du calcul de cet effet a pu s’accorder parfaitement avec la vitesse bien connue{{refl|6}}<ref>On sait, d’une manière certaine, que le bruit ou le son qui se propage à travers l’air commun, parcourt environ 334 mètres (173 toises) par seconde.</ref> de la propagation du son ; ce dont je ne doute nullement : mais je dis que cette considération n’intéresse aucunement la proposition que j’entreprends d’établir dans ce Mémoire.
 
En effet, la proposition dont il s’agit se réduit à avancer que ''l’air commun n’est point la matière propre du son, mais que c’est uniquement le fluide subtil et essentiellement élastique, répandu dans la masse de ce composé gazeux qui constitue cette matière, puisque ce même fluide subtil a la faculté de propager sans obstacle, à travers des milieux plus denses que lui, les frémissemens que lui causent les vibrations des corps sonores, et de pénétrer, dans cet état d’agitation, jusqu’à l’expansion pulpeuse de notre nerf auditif ; ce qui produit en nous la sensation du son''.
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3°. Que ce même fluide subtil qui est répandu dans toute la masse de l’air atmosphérique, est la cause essentielle du ressort dont cet air paroît jouir par lui-même ; et que c’est aux vibrations communiquées au fluide subtil dont il s’agit ; vibrations qui se transmettent avec célérité à travers différens milieux, même à travers des milieux solides, qu’il faut rapporter la cause immédiate du son et du bruit par rapport à nous ;
 
4°. Que le fluide subtil qui constitue la matière propagatrice du son, est parfaitement le même que le feu éthéré dont j’ai démontré l’existence dans mes différens écrits ; et qu’on peut aussi le regarder comme le même que le milieu éthéré dont a parlé Newton, si, à toutes les facultés bien reconnues de ce fluide, l’on n’y joint pas la supposition par laquelle Newton attribue à ses vibrations une vitesse plus grande que celle du mouvement de la lumière{{refl|<ref>La lumière, comme on sait, met environ 7}} minutes à parcourir l’espace qui nous sépare du soleil ; elle parcourt donc au moins 760,000 lieues (38,000 [[w:Myriamètre|myriamètres]]) par seconde, tandis que les vibrations de la matière du son ne parcourent pas 1/8<sup><small>e</small></sup> de lieue par seconde.</ref> ;
 
5°. Que puisque parmi les matières invisibles, il en existe au moins une que son extrême rarité met dans le cas de traverser facilement les corps mêmes les plus denses, en sorte que nous ne pouvons jamais la retenir ou en isoler des portions dans aucun vaisseau ; il est possible que cette matière, dans certaines circonstances, soit susceptible d’être modifée et fixée dans les corps, comme un de leurs principes constituants, et que dans d’autres circonstances elle en soit dégagée ; elle peut donc jouer un rôle important dans les combinaisons qui se forment, comme dans celles qui se détruisent. Qui est-ce qui raisonnablement osera nier l’importance de cette considération ?
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6°. Enfin que tant qu’on ne sera pas assuré de tenir un compte exact de tout ce qui se passe et de tout ce qui agit dans un phénomène que l’on observe, ou dans un fait que l’on examine, on sera nécessairement exposé à se tromper dans l’explication des causes auxquelles on l’attribuera.
 
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===Notes===
 
{{refa|1}} Le son, proprement dit, résulte du choc des corps élastiques : il est dû à une série de vibrations régulières et décroissantes de ces corps ou de leurs parties ; vibrations qui opèrent dans le fluide subtil, qui est la matière propre de ce son, une série de vibrations analogues.</br>Le ''bruit'', au contraire, résulte du choc des corps non élastiques : il est le produit d’un ou de plusieurs chocs qui ne se répètent point par vibrations. Ce n’est en quelque sorte qu’un son simple.
 
{{refa|2}} J’ai donné à l’air commun, dans lequel nous vivons, le nom de ''gaz atmosphérique'', parce que, comme je le ferai voir ailleurs, c’est un composé gazeux, résultant de la combinaison de l’air élémentaire avec les principes d’une grande partie des vapeurs qui émanent et s’exhalent de toutes parts de la surface du globe, et qui s’élèvent et se répandent dans le sein de l’atmosphère, où elles s’y détruisent. Ces vapeurs, qui ne peuvent ainsi s’élever dans l’atmosphère que jusqu’à une hauteur limitée, y donnent lieu à la formation et à l’entretien continuel d’une combinaison particulière et gazeuse, dans laquelle l’air élémentaire (le ''gaz oxigène'' des chimistes) paroît entrer au moins pour un quart, et qui constitue le fluide invisible, connu sous le nom d’air commun. Il remplit seulement la région inférieure de l’atmosphère, que je nomme ''Région des vapeurs''.
 
{{refa|3}} La commotion que je ressentis à une aussi grande distance du lieu de son origine, n’étoit pas, comme on pourroit le croire, le résultat d’une compression successive des parties du sol comprises entre le lieu où j’étois et celui où se faisoit l’explosion ; car on sait que l’effet de la compression est non-seulement proportionnel au degré de force avec lequel agit le corps comprimant, mais aussi au degré de compressibilité du corps comprimé ; en sorte qu’une masse sera d’autant plus comprimée par la force comprimante, que ses parties seront moins dures et plus susceptibles de céder à la compression. Ce n’est assurément pas la masse terreuse et pierreuse qui constitue le sol qui a subi la commotion dont il s’agit, et que, comparativement au fluide subtil qui la pénètre, on jugera très-susceptible de céder à la compression.</br>Tandis qu’un fluide subtil, éminemment élastique par sa nature, répandu dans toutes les parties du globe et dans toutes les masses qui le constituent, recevant tout à coup, par l’explosion en question, une compression énorme et subite, a dû communiquer, de proche en proche, à ses parties voisines, la compression qu’il venoit de recevoir, et par suite de son ressort, s’efforcer de se rétablir partout dans son premier état, ce qui a produit la commotion et les accidens observés.
 
{{refa|4}} C’est un fait prouvé, que les bruits qui se font sous l’eau, sont si formidables et si terribles, qu’au rapport de l’abbé Nollet, un plongeur qui étoit descendu au fond de la mer, par le moyen d’une cloche, eut à peine commencé de sonner du cor qu’il pensa s’évanouir. (''Problème d’Acoustique'', introduct. p. xxvj. ''Tentamen de vi soni et musices in corpus humanum'', par Roger, médecin de Montpellier. §. 98.)
 
{{refa|5}} « J’ai eu la curiosité, dit Nollet (''Leçons de Physique'', vol. 3, p. 420), de me plonger exprès, à différentes profondeurs, dans une eau tranquille, et j’y ai entendu très-distinctement toutes sortes de sons, jusqu’aux articulations de la voix humaine. »
 
{{refa|6}} On sait, d’une manière certaine, que le bruit ou le son qui se propage à travers l’air commun, parcourt environ 334 mètres (173 toises) par seconde.
 
{{refa|7}} La lumière, comme on sait, met environ 7 minutes à parcourir l’espace qui nous sépare du soleil ; elle parcourt donc au moins 760,000 lieues (38,000 [[w:Myriamètre|myriamètres]]) par seconde, tandis que les vibrations de la matière du son ne parcourent pas 1/8<sup><small>e</small></sup> de lieue par seconde.
 
==Notes de Wikisource==
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