« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Christ(Jésus) » : différence entre les versions

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+ Auxerre
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courte, fournie, soyeuse et divisée en deux pointes.
 
<span id=Autun11>Ce type, l’un des premiers peut-être introduits en France à la fin du
XI<sup>e</sup> siècle ou au commencement du XII<sup>e</sup>, dut être regardé, à cette époque,
comme une œuvre remarquable, car nous le voyons reproduit, mais par
des artistes grossiers, sur le tympan de la cathédrale d’Autund’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Autun|Autun]], postérieure
de quelques années à la nef de Vézelay, puis à l’abbaye de Charlieu, puis
enfin dans beaucoup d’églises secondaires; mais en se divulguant ainsi,
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les apôtres et les vieillards de l’Apocalypse. À Saint-Savin, ce sont, en
peinture, les quatre animaux qui accompagnent l’auréole circulaire du fils
de Dieu. À la cathédrale d’Autund’[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Autun|Autun]] (1150 environ), ce sont les apôtres, les
animaux, des anges et démons, le jugement dernier, le pèsement des
âmes. Au portail sud de l’église de Moissac, même époque, le Christ est
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derrière les deux anges (voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tympan |Tympan ]]). Ici le Christ tient un livre fermé de
la main gauche et bénit de la droite, comme au portail de Chartres;
tandis qu’à Vézelay et à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes A#Autun|Autun]] il a les mains étendues et ouvertes. Il est
certain que, pendant le XII<sup>e</sup> siècle, l’idée dominante des sculpteurs était,
lorsqu’ils représentaient le Christ dans sa gloire, de se rapprocher de la