« Le Râmâyana (trad. Fauche)/Tome 1 » : différence entre les versions

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Râma se purifia d’une âme recueillie ; puis, avec la belle Vidéhaine, son épouse, comme Nàràyana avec Lakshmi, il entra dans le sanctuaire domestique. Alors il mit sur sa tête, suivant la coutume, une patère de beurre clarifié et versa dans le feu allumé cette libation en l’honneur du grand Dieu. Ensuite, quand il eut mangé ce qui restait de l’oblation et demandé aux Immortels ce qui était avantageux pour lui, ce fils du meilleur des rois, voué au silence et méditant, sur le dieu Nârâyana, se coucha dans une sainte continence avec la charmante Vidéhaine suruii lit de verveine, jonchée avec soin dans la brillante chapelle consacrée à Vishnou.
 
== Découpage à supprimer ==
 
La rue royale se trouvait alors dans Ayodhyâ tout obstruée par les multitudes entassées des hommes, dont cet événement avait excité la curiosité, et de qui les danses joyeuses dispersaient un bruit semblable à celui de la mer, quand le vent soulève ses humides flots. La noble cité avait arrosé et balayé ses grandes rues, elle avait orné de guirlandes sa rue royale, elle s’était pavoisée de ses vastes étendards.
 
En ce moment tous les habitants d’Ayodhyâ, hommes, femmes, enfants, par le désir impatient de voir le sacre de Râma, soupiraient après le retour du soleil. Chacun désirait contempler cette grande fête.
 
Râma se purifia d’une âme recueillie ; puis, avec la belle Vidéhaine, son épouse, comme Nàràyana avec Lakshmi, il entra dans le sanctuaire domestique. Alors il mit sur sa tête, suivant la coutume, une patère de beurre clarifié et versa dans le feu allumé cette libation en l’honneur du grand Dieu. Ensuite, quand il eut mangé ce qui restait de l’oblation et demandé aux Immortels ce qui était avantageux pour lui, ce fils du meilleur des rois, voué au silence et méditant, sur le dieu Nârâyana, se coucha dans une sainte continence avec la charmante Vidéhaine suruii lit de verveine, jonchée avec soin dans la brillante chapelle consacrée à Vishnou.
 
Au temps où la nuit fermait sa dernière veille, il sortit du sommeil et fit arranger tout avec un ordre soigné dans les meubles de son appartement. — Puis, quand il entendit les brillantes voix des poètes et des bardes entonner les paroles de bon augure, il adora l’aube naissante, murmurant sa prière d’une âme recueillie. Dévotement prosterné, il célébra même l’ineffable meurtrier de Madhou, et, revêtu d’un habit de lin sans tache, il donna l’essor à la voix des brahmes.