« Le Râmâyana (trad. Fauche)/Tome 1 » : différence entre les versions
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▲Râma se purifia d’une âme recueillie ; puis, avec la belle Vidéhaine, son épouse, comme Nàràyana avec Lakshmi, il entra dans le sanctuaire domestique. Alors il mit sur sa tête, suivant la coutume, une patère de beurre clarifié et versa dans le feu allumé cette libation en l’honneur du grand Dieu. Ensuite, quand il eut mangé ce qui restait de l’oblation et demandé aux Immortels ce qui était avantageux pour lui, ce fils du meilleur des rois, voué au silence et méditant, sur le dieu Nârâyana, se coucha dans une sainte continence avec la charmante Vidéhaine suruii lit de verveine, jonchée avec soin dans la brillante chapelle consacrée à Vishnou.
Au temps où la nuit fermait sa dernière veille, il sortit du sommeil et fit arranger tout avec un ordre soigné dans les meubles de son appartement. — Puis, quand il entendit les brillantes voix des poètes et des bardes entonner les paroles de bon augure, il adora l’aube naissante, murmurant sa prière d’une âme recueillie. Dévotement prosterné, il célébra même l’ineffable meurtrier de Madhou, et, revêtu d’un habit de lin sans tache, il donna l’essor à la voix des brahmes.
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