« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Évangélistes » : différence entre les versions

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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index alphabétique - E|Index alphabétique - E]]</center>
| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Évangile|Évangile]] ></center>
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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index Tome 5|Index par tome]]</center>
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s. m. Les quatre évangélistes, saint Luc, saint
Mathieu, saint Jean et saint Marc, sont, dès les premiers siècles du
moyen âge, représentés, soit sous forme de figures d'hommesd’hommes drapés,
tenant un livre, soit par quatre figures symboliques: Saint Luc, par le
bœuf; saint Mathieu, par l'hommel’homme; saint Jean, par l'aiglel’aigle; saint Marc,
par le lion. Quelquefois le personnage et le symbole se trouvent réunis,
et même les évangélistes ont des corps d'hommesd’hommes avec des têtes de bœuf,
d'hommed’homme, d'aigled’aigle et de lion. Dans l'articlel’article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Animaux|Animaux]], nous
avons donné
des exemples des figures symboliques appliquées aux évangélistes, et
dans l'articlel’article [[Dictionnaire raisonné de l'architecturel’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Église personnifiée|Église personnifiée]], on peut voir la Nouvelle Loi assise sur
une bête à quatre têtes et à quatre pieds appartenant aux quatre symboles
des évangélistes.
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Les sculpteurs et les peintres du moyen âge ont aussi représenté les
quatre évangélistes assis ou montés sur les épaules des quatre grands
prophètes de l'Ancienl’Ancien Testament. Au portail du nord de la cathédrale de
Bamberg, de belles sculptures du XII<sup>e</sup> siècle nous montrent les quatre
évangélistes ainsi placés (1). À Bamberg, l'évangélistel’évangéliste tient un <i>volumen</i>; il
est monté sur les épaules du prophète, auquel l'artistel’artiste a donné la pose d'und’un
équilibriste; le prophète tourne son visage du côté de l'évangélistel’évangéliste: ce
dernier est nimbé. Une colombe (l'Espritl’Esprit-Saint), placée dans le chapiteau,
porte un phylactère dans son bec. Le vitrail du croisillon méridional de
la cathédrale de Chartres nous a conservé en peinture, le même sujet;
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jambe de-ci, jambe de-là. Dans ce vitrail, saint Jérémie porte saint Luc;
Isaïe, saint Mathieu; Ézéchiel, saint Jean; Daniel, saint Marc. «La place, dit M. Didron<span id="note1"></span>[[#footnote1|<sup>1</sup>]], que ces attributs et les évangélistes doivent occuper est
celle-ci, en ligne ascendante, de bas en haut: le bœuf, le lion, l'aiglel’aigle,
l'angel’ange (l'hommel’homme)<span id="note2"></span>[[#footnote2|<sup>2</sup>]]... Dans les angles d'und’un carré, comme on les met
très-souvent, les attributs des évangélistes doivent être constamment
placés dans cet ordre hiérarchique: en haut, l'angel’ange est à droite et
l'aiglel’aigle à gauche (du Christ); en bas, le lion est à droite et le bœuf
sous
l'aiglel’aigle. Quand cet ordre n'estn’est pas suivi, il y a erreur. Cependant on n'an’a
pas toujours été d'accordd’accord, ni sur la place à leur donner, ni sur l'applicationl’application
spéciale qu'onqu’on en devait faire à chacun des évangélistes...»
Depuis le XII<sup>e</sup> siècle, dans les monuments occidentaux, l'ordrel’ordre que nous
donnons est suivi sans exceptions, quant à l'applicationl’application des symboles, à
chacun des évangélistes.
 
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<span id="footnote1">[[#note1|1]] : <i>Manuel d'Iconograpd’Iconograp. chrét., grecque et latine</i>, avec une introduction et des notes,
par M. Didron; trad. du manuscrit byzantin le <i>Guide de la peinture</i>, par le D<sup>r</sup> Paul
Durand. Imp. roy., 1845.
 
<span id="footnote2">[[#note2|2]] : Ces quatre figures sont ailées. Dans l'l’<i>Iconographie
grecque</i> elles ont quatre ailes;
mais dans les sculptures du moyen âge, en France, elles n'enn’en possèdent que deux.