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— Oh ! je ne prétends point m’y précipiter la tête la première. Mais si les océans ne sont, à proprement parler, que des lacs, puisqu’ils sont entourés de terre, à plus forte raison cette mer intérieure se trouve-t-elle circonscrite par le massif granitique.
— Oh ! je ne prétends point m’y précipiter la tête la première. Mais si les océans ne sont, à proprement parler, que des lacs, puisqu’ils sont entourés de terre, à plus forte raison cette mer intérieure se trouve-t-elle circonscrite par le massif granitique.
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— Ce ne sera pas sur un bâtiment, mon garçon, mais sur un bon et solide radeau.
— Ce ne sera pas sur un bâtiment, mon garçon, mais sur un bon et solide radeau.


— Un radeau ! m’écriai-je ; un radeau est aussi impossible à construire qu’un navire, et je ne vois pas trop…
— Un radeau ! m’écriai-je ; un radeau est aussi impossible à construire qu’un navire, et je ne vois pas…


— Tu ne vois pas, Axel, mais, si tu écoutais, tu pourrais entendre !
— Tu ne vois pas, Axel, mais, si tu écoutais, tu pourrais entendre !
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— Oui.
— Oui.


— Comment ! il a déjà fait tomber dès arbres sous sa hache ?
— Comment ! il a déjà fait tomber des arbres sous sa hache ?


— Oh ! les arbres étaient tout abattus. Viens, et tu le verras à l’ouvrage. »
— Oh ! les arbres étaient tout abattus. Viens, et tu le verras à l’ouvrage. »


Après un quart d’heure de marche, de l’autre côté du promontoire qui formait le petit port naturel, j’aperçus Hans au travail ; quelques pas encore, et je fus près de lui. À ma grande surprise, un radeau à demi terminé s’étendait sur le sable ; il était fait de poutres d’un bois particulier, et un grand nombre de madriers, de courbes, de couples de toute espèce, jonchaient littéralement le sol. Il y avait là de quoi construire une marine entière.
Après un quart d’heure de marche, de l’autre côté du promontoire qui formait le petit port naturel, j’aperçus Hans au travail. Quelques pas encore, et je fus près de lui. À ma grande surprise, un radeau à demi terminé s’étendait sur le sable ; il était fait de poutres d’un bois particulier, et un grand nombre de madriers, de courbes, de couples de toute espèce, jonchaient littéralement le sol. Il y avait là de quoi construire une marine entière.


« Mon oncle, m’écriai-je, quel est ce bois ?
« Mon oncle, m’écriai-je, quel est ce bois ?