« Le Conscrit (Prudhomme) » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Les Vaines Tendresses|Les Vaines tendresses]]|Sully Prudhomme|Le Conscrit}}▼
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/110]]==
{{voir homonymes|Le Conscrit}}
▲{{TitrePoeme|[[Les Vaines Tendresses|Les Vaines tendresses]]|Sully Prudhomme|Le Conscrit}}
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<poem>
À la barrière de
Un saltimbanque malfaisant
Dressait dans sa baraque en toile
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Ce caniche, qui faisait rire
Le public au seuil rassemblé,
Était en conscrit de
Misérablement affublé.
Coiffé
Il restait là, fusil au flanc,
Debout, les jambes au supplice
Dans un piteux pantalon blanc ;
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/111]]==
<poem>
Le dos sous sa guenille bleue,
Il tentait un regard vainqueur,
Mais
Trahissait
Quand, las de sa fausse posture,
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Sans crier il se secouait ;
Tandis
Sous les horions sans broncher,
Il
Ce
Et ce que
Au reproche
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/112]]==
<poem>
Son maître, pour sa part de lucre,
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Or, comme je tenais la bête
Par les oreilles, des deux mains,
Pour lire en ses yeux presque humains,
Comme dans
Un génie excédant sa taille
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Et, du vieil habit de bataille,
Forcer le dérisoire étui.
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1872-1878.djvu/113]]==
<poem>
Et
Que, par les yeux de ce roquet,
Comme à travers les trous
Un regard
Cet étrange regard fut cause,
En ce moment
Mais bientôt, raillant le prodige :
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Une géhenne de damné ? »
Lors
À quelque soupir
Qui semblait me dire à
« Oui, plains-moi,
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