« Femmes (Prudhomme)/La Femme » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Stances et Poèmes]]|Sully Prudhomme|La Femme}}
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/113]]==
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Le premier homme est né, mais il est solitaire.
Il se sent
« Pourquoi tant de trésors épars de tous côtés,
Si je ne peux, dit-il, étreindre ces beautés ?
Ni les arbres mouvants, ni les vapeurs qui courent,
Je ne puis rien saisir des objets qui
Ils sont autres que moi, je ne les puis aimer,
Et
Il demande un regard à l'aurore sereine,▼
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/114]]==
<poem>
Aux lèvres de la rose il demande une haleine,
Une caresse aux vents, et de plus tendres sons
Aux murmures légers qui montent des buissons ;
Des grappes de Hlas
Il sent avec plaisir la fleur toucher sa joue,
Et, tourmenté
Il cherche vaguement le bienfait du baiser.
Mais un jour, à ses yeux, la nature féconde
De toutes les beautés
Fit un bouquet vivant, de jeunesse embaumé.
« O femme, viens à moi,
Femme, Dieu
La rose prend un souffle et ta bouche est édose ;
Dieu de tous les rayons dispersés dans les cieux
Concentre les plus doux pour animer tes yeux.
Avec
Il fait ta chevelure étincelante et blonde.
Il forme de ton front la paix et la splendeur
Avec un lis nouveau
Et du frémissement des feuilles remuées,
Du caprice des flots et du vol des nuées,
De tout ce que la grâce a
Il forme ta caresse et ton sourire aimant ;
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/115]]==
<poem>
Il choisit dans les fleurs les couleurs les plus belles
Pour en orner ton corps mobile et frais comme elles,
Et la terre
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