« La Vie intérieure/La Forme » : différence entre les versions
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{{TitrePoeme|[[Stances et Poèmes]]|Sully Prudhomme|La Forme}}
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/66]]==
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Toute jeunesse vient des morts :
Que, toujours, sans lenteur ni hâte,
Une main pétrit les beaux corps
Tandis
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/67]]==
<poem>
Et le fond demeure pareil :
Que
Rien
Ce qui périt, fleur ou soleil,
Mais la forme,
Seule mouvante et seule belle,
Il
Que rit la matière éternelle !
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Désirables et douloureuses !
Vous ne laissez
Un songe, une impalpable trace !
Si fortement
Vous émigrez de race en race.
</poem>
==[[Page:Sully Prudhomme - Œuvres, Poésies 1865-1866.djvu/68]]==
<poem>
Époux des âmes, corps chéris,
Vous vous poussez, pareils aux fleuves ;
Vos grâces ne sont
Et les âmes sur vos débris
Gémissent, immortelles veuves.
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Pourquoi vous faire des adieux ?
Le même sang change
Les filles ont les yeux des mères,
Et les fils le front des aïeux.
Non, vous
Vos modèles sont quelque part,
O formes que le temps dévore !
Plus pures vous brillez encore
Au paradis profond de
Où Platon pense et vous adore ! </poem>
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