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S’égarer dans les deux rues de Reykjawik n’eût pas été chose facile. Je ne fus donc pas obligé de demander mon chemin, ce qui, dans la langue des gestes, expose à beaucoup de mécomptes.
S’égarer dans les deux rues de Reykjawik n’eût pas été chose facile. Je ne fus donc pas obligé de demander mon chemin, ce qui, dans la langue des gestes, expose à beaucoup de mécomptes.
<includeonly>[[Fichier:Voyageaucentrede00vernuoft raw 0061 1.png|thumb|400px|Une rue de Reykjawik.]]</includeonly>

La ville s’allonge sur un sol assez bas et marécageux, entre deux collines. Une immense coulée de laves la couvre d’un côté et descend en rampes assez douces vers la mer. De l’autre s’étend cette vaste baie de Faxa bornée au nord par l’énorme glacier du Sneffels, et dans laquelle la ''Valkyrie'' se trouvait seule à l’ancre en ce moment. Ordinairement les gardes-pêche anglais et français s’y tiennent mouillés au large ; mais ils étaient alors en service sur les côtes orientales de l’île.
La ville s’allonge sur un sol assez bas et marécageux, entre deux collines. Une immense coulée de laves la couvre d’un côté et descend en rampes assez douces vers la mer. De l’autre s’étend cette vaste baie de Faxa bornée au nord par l’énorme glacier du Sneffels, et dans laquelle la ''Valkyrie'' se trouvait seule à l’ancre en ce moment. Ordinairement les gardes-pêche anglais et français s’y tiennent mouillés au large ; mais ils étaient alors en service sur les côtes orientales de l’île.